Présents depuis quelques jours au Gabon dans le cadre du suivi des conclusions du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) de septembre dernier, des investisseurs chinois réaffirment leur attrait pour le projet de construction du corridor Belinga-Mayumba long de plus de 700 kilomètres, en lien avec la future exploitation du gisement de fer de Belinga dans la province de l’Ogooué-Ivindo.

Moment de la rencontre entre le ministre des Transports et la délégation chinoise. © Min. Transports

 

Introduite par Zhou Ping, ambassadeur de Chine au Gabon, une délégation d’investisseurs chinois séjourne actuellement à Libreville où ses membres ont rencontré des ministres de la transition parmi lesquels le capitaine de vaisseau Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma. Une rencontre qui intervient plus d’un mois après le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) de septembre dernier au terme duquel plusieurs accords avaient été signés entre le Gabon et la Chine qui s’engageait alors à accompagner et de soutenir les ambitions des nouvelles autorités de Libreville. Au nombre des projets présentés par la partie gabonaise en quête de financement figurait le projet d’exploitation du gisement de fer de Belinga impliquant la construction d’un corridor devant relier le lieu d’exploitation à Mayumba.

Vendredi 25 octobre, ce projet de construction d’un chemin de fer à double voies pour ce corridor long de 700 à 750 kilomètres a été au cœur de l’échange avec le ministre gabonais des Transports. La délégation chinoise a réaffirmé sa disposition à appuyer financièrement le Gabon qui rêve d’un chemin de fer moderne traversant 600 kilomètres de plaine et nécessitant des infrastructures pour le passage de véhicules. «Ce projet ambitieux se veut être deux voies multimodales électriques», indique le département dirigé par Ndinga Moudouma insistant sur «l’importance d’adopter des technologies modernes pour le train qui se doit d’être un train futuriste».

Si rien n’a véritablement été décidé au cours de cet entretien avec la délégation chinoise, ce projet inscrit dans le Plan national de développement pour la transition (PNDT) fera l’objet de nouvelles discussions dans les mois à venir entre les deux parties. Les Chinois ont déjà promis de revenir avec des experts dans le but d’évaluer la faisabilité du futur chantier.

 
GR
 

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