Vice-premier ministre de la Transition, Alexandre Barro Chambrier a supervisé la rentrée politique de son parti, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), le 26 octobre à Port-Gentil. Là-bas, il a réitéré son appel au «OUI» au référendum du 16 novembre estimant que si le projet de Constitution est imparfait, son adoption sortira le Gabon de cette Transition qui dit-il, «met le pays dans une situation inconfortable».

Alexandre Barro Chambrier, le 26 octobre à Port-Gentil. © D.R.

 

Le week-end écoulé, Alexandre Barro Chambrier s’est rendu à Port-Gentil où, il a fait la rentrée politique de son parti, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). «Le Gabon sort de loin. Nous sortons de loin ! Que Dieu soit loué pour ses grâces et pour avoir préservé le Peuple Gabonais d’une nouvelle tragédie qui pointait à l’horizon», a déclaré un Barro Chambrier ravi de communier avec les port-gentillais qui l’avaient chaleureusement accueilli dans la fièvre de la présidentielle 2023 avec la plateforme Alternance 2023. «La présente rentrée politique se tient dans un contexte particulier qui interpelle notre responsabilité collective», a-t-il déclaré rappelant que le RPM est désormais un parti de gouvernement, un allié du CTRI.

Une alliance qui obligerait le parti à être solidaire des décisions prises au gouvernement ou au parlement et dans le cas spécifique, à participer au référendum pour adopter le projet de Constitution.  «Sans faire dans la langue de bois, ce projet de Constitution n’est pas parfait, car aucune œuvre humaine n’est parfaite. Mais il a le double avantage que, non seulement il a été fait par des gabonais, mais son adoption nous sortira de cette Transition qui met le pays dans une situation inconfortable», a déclaré Alexandre Barro Chambrier qui dit y avoir décelé plusieurs points positifs.

Les points positifs selon Barro Chambrier

Parmi ces points positifs, a-t-il énuméré, la Constitution qui sera soumise au référendum de novembre 2024 va tourner la page d’une époque et ouvrir une nouvelle voie au Gabon. Elle consacre la garantie de l’alternance et la fin des mandats perpétuels. Elle reconnait la société civile comme une composante de la société et un acteur important de la démocratie. Elle fait la promotion du respect des règles de bonne gouvernance et la répression de la corruption. Elle consacre le droit au travail et à un salaire décent pour chaque Gabonaise et chaque Gabonais. Elle consacre le droit à l’eau potable et à l’électricité pour tous. Elle fait obligation à l’État de former et d’accompagner vers l’emploi les compatriotes vivant avec un handicap.

Pour lui elle restaure aussi bien les valeurs traditionnelles que la culture gabonaise et, pour les collectivités locales, elle consacre la création d’une dotation annuelle de développement au profit des collectivités locales. «C’est pourquoi je considère qu’appeler à voter contre cette Constitution est un choix. Mais, ce choix ne peut pas nous aider à avancer», a-t-il dit. «En toute responsabilité, je vous demande d’aller massivement aux urnes le 16 novembre et faire le choix qui est celui du RPM, de l’Ogooué-Maritime et du Gabon, le choix du OUI», a-t-il lâché invitant les populations à lire et à s’imprégner du projet adopté et rendu public. «Cet exercice est nécessaire afin que nous soyons tous en mesure de faire un choix éclairé», a-t-il déclaré.

 
GR
 

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