Dans l’objectif d’informer son personnel féminin, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a organisé, dans le cadre de l’Octobre rose, une conférence-débat sur les cancers du sein et du col de l’utérus. Les échanges avec des experts, visant à renforcer la prévention et encourager le dépistage précoce de ces pathologies, étaient au centre de l’initiative.

Le Dr Séraphin Moundounga avec la gent féminine du CESE, le 26 octobre 2024. © GabonReview

 

En ce mois de sensibilisation dénommé Octobre rose, dédié à la lutte contre les cancers du sein, le personnel féminin du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a participé à une conférence-débat sur ce sujet, principale cause de mortalité chez les femmes. L’opération, supervisée par le Dr Séraphin Moundounga, président de l’institution, a permis de sensibiliser les participantes sur les causes, l’évolution et les enjeux de cette campagne de prévention.

Quelques moments de la journée de sensibilisation. © GabonReview

Le Dr Line Silat Tamo Nzoumba s’y est attelée à mettre en lumière les avancées dans la lutte contre certains cancers féminins. L’oncologue à l’Institut de Cancérologie d’Akanda a rappelé que le dépistage précoce permet de mieux combattre les cancers du col de l’utérus et du sein, contrairement à d’autres types de cancers plus difficiles à diagnostiquer à un stade précoce. Elle a aussi abordé la transmission du virus HPV, responsable du cancer du col de l’utérus, pouvant également causer un cancer du pénis chez les hommes.

Aminata Brigitte Ondo, deuxième secrétaire du CESE, a souligné, dans la même veine, que la prévention ne doit pas se limiter à Octobre rose, et que le corps médical doit favoriser un accès régulier à l’information pour encourager le dépistage. Cette sensibilisation permet, en effet, d’identifier plus tôt ces pathologies, favorisant ainsi les chances de guérison.

Depuis son lancement aux États-Unis en 1985, Octobre rose a pris de l’ampleur au Gabon où, depuis 2013, des unités de dépistage ont été installées dans plusieurs centres médicaux. Malgré ces efforts, le pays déplore environ 400 décès annuels liés aux cancers féminins, dont 88 % sont causés par les cancers du sein et du col de l’utérus.

Adèle Mireille Akele Ondo, la secrétaire générale adjointe du CESE, a salué cette initiative de sensibilisation, estimant qu’elle peut sauver des vies en renforçant la prise de conscience face aux risques des cancers gynéco-mammaires. La journée s’est achevée sur une note dynamique avec une séance de fitness, symbolisant l’engagement du CESE pour la santé et le bien-être des femmes.

 
GR
 

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