Après l’avoir quitté en 2018, le diplomate et ancien ministre, homme de lettres reconnu, a retrouvé jeudi 24 octobre son fauteuil de président de l’Union des écrivains du Gabon (Udeg) à la faveur d’une élection dont il était l’unique candidat. Il entend poursuivre les chantiers en cours, tout en lançant de nouveaux pour un meilleur rayonnement du livre et la reconnaissance des auteurs gabonais.

Éric Joël Békalé installé dans son fauteuil de nouveau le président de l’Udeg par Pulchérie Abeme Nkoghé. © D.R.

 

Éric Joël Békalé est à nouveau le président de l’Udeg. C’est une maison qu’il ne connaît que trop bien, et un poste qu’il a occupé six ans durant (2012-2018) avant de le céder à ses successeurs parmi lesquels Pulchérie Abeme Nkoghé qui lui a officiellement passé le flambeau jeudi au siège de l’organisation, sis au quartier Louis, dans le 1er arrondissement de Libreville. Le diplomate et éphémère ministre délégué aux Transports, auteur d’une trentaine d’ouvrages dans tous les genres s’est engagé à poursuivre les chantiers initiés par ses prédécesseurs, notamment en vue d’une meilleure présence du livre gabonais dans le système éducatif national et auprès du public. Un combat que le nouveau président envisage de mener en comptant sur le soutien des autorités de transition.

Pour sa part, convaincu de la détermination et surtout de la capacité de son successeur à parvenir à «agir dans le cadre de la promotion et de la vulgarisation des écrits gabonais», Pulchérie Abeme Nkoghé, désormais présidente d’honneur de l’Udeg, a dit céder son poste avec le sentiment du devoir accompli. «Durant notre mandat, nous avons été à l’intérieur du pays [où] les jeunes ont besoin de rencontrer le livre gabonais et leurs auteurs. Nous avons pensé aux populations du milieu carcéral au travers de la création d’une bibliothèque à la prison centrale de Libreville», a-t-elle défendu.

 
GR
 

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