Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié, abrite depuis le 24 octobre le conclave des maires des communes du Gabon. Ces responsables des administrations locales du pays se retrouvent dans le cadre de leur Assemblée générale. Représentant le président de la Transition, la présidente du Sénat, Paulette Missambo, a lancé ces travaux portant sur le «la décentralisation, processus d’intégration et de développement des communes du Gabon, 29 ans après (état des lieux, bilan et perspectives)». La rencontre constitue une occasion pour redynamiser les initiatives en faveur du développement local et de l’amélioration des conditions de vie dans les villes du pays.

La présidente du Sénat, le président de l’Assemblée nationale, le président de l’AMG et le gouverneur de la Ngounié posant avec les autres maires du Gabon. © Presse Sénat

 

Placée sous le haut patronage du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, la 5e Assemblée générale ordinaire de l’Association des maires du Gabon (AMG) se tient du 24 au 26 octobre 2024 à Mouila, dans la Ngounié. L’événement, réunissant les maires des 52 communes du Gabon, est axé sous le thème : «Décentralisation, processus d’intégration et de développement des Communes du Gabon, 29 ans après (état des lieux, bilan et perspectives». Durant ces trois (3), ils devront discuter des défis et opportunités liés au développement des communes gabonaises.

La 5e Assemblée générale marque un tournant dans la marche vers la décentralisation du pays, s’inscrivant dans une dynamique de renforcement des capacités locales pour un développement durable et inclusif. Et l’Association des maires du Gabon (AMG) constitue une plateforme pour échanger sur les meilleures pratiques en matière de gestion territoriale et entend renforcer les initiatives locales.

Pour cette 5e Assemblée générale, Paulette Missambo a rappelé l’importance de l’autonomisation des collectivités locales, affirmant que «le développement endogène des communes est une priorité nationale». Elle a de ce fait appelé à la coopération entre les communes afin de surmonter les défis communs et d’améliorer les conditions de vie des citoyens.

Elle a en outre fait savoir que cette rencontre est «une opportunité cruciale pour repenser la gouvernance locale et renforcer l’autonomie des collectivités», insistant sur l’importance de promouvoir un développement endogène, intégrant toutes les communes du Gabon et soulignant l’importance de mutualiser les efforts pour répondre aux défis communs.

Quelques maires (délégués spéciaux) des communes du Gabon. © Presse Sénat

Après la présidente du Sénat, le délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Libreville, président de l’AMG, le général de Brigade Jude Ibrahim Rapontchombo, a indiqué que «la décentralisation n’est pas synonyme de dépouiller l’État central au profit des collectivités locales». «Bien au contraire, les collectivités locales concourent, aux côtés de l’État, au bien-être des populations», a-t-il déclaré.

La rencontre vise donc à donner le booster aux maires afin qu’ils impulsent une nouvelle dynamique dans le processus d’intégration des territoires et de promouvoir le développement local, tout en encourageant l’autonomisation des communes dans la production des richesses nationales. De même, elle permettra de suggérer des réformes visant un transfert effectif des compétences et des moyens vers ces communes.

Animés entre autres par Richard Auguste Onouviet, expert sur la question de la décentralisation, ancien président de l’Assemblée nationale, les travaux ont enregistré la présence de plusieurs personnalités dont le président de l’Assemblée nationale de la Transition, le gouverneur de la province de la Ngounié, les sénateurs membres de la Commission permanente des collectivités locales, ainsi que les responsables des 52 communes du Gabon. Ils s’achèvent le 26 octobre 2024.

 
GR
 

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