Développement communautaire : le PUDC-Gabon en quête d’un coordonnateur national
Lancé le 16 avril 2024 au Gabon, pour apporter des réponses ciblées aux préoccupations socioéconomiques des populations, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) a, pour sa mise en œuvre, besoin d’un coordonnateur national. L’appel à candidatures y relatif a été lancé par le vice-premier ministre qui rappelle que le coordonnateur national devra être de nationalité gabonaise et avoir au moins une maîtrise des procédures des marchés publics. Les candidats ont jusqu’au 5 novembre pour postuler.
Avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la vice-primature, ministère de la Planification et de la prospective recrute un coordonnateur national du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Lancé le 16 avril dernier au Gabon, cet ambitieux programme qui se présente comme l’une des déclinaisons du Plan national pour le développement de la transition (PNDT) vise l’accès rapide aux infrastructures et aux services sociaux de base dans les communautés rurales tout en créant des chaînes de valeurs.
Offrant des perspectives de lutte contre le chômage, le PUDC devrait permettre de réduire, sur l’ensemble du territoire national, la pauvreté qui touche environ 33% de la population. Sa mise en œuvre nécessite le recrutement d’un coordonnateur national qui selon l’appel à candidature lancé par le vice-premier ministre Alexandre Barro Chambrier, devrait en plus d’être titulaire d’un niveau Bac+5 dans les domaines du Management et gestion des projets, Gestion financière, Économie, Fiscalité, Droits des affaires et disposer d’une expérience confirmée d’au moins 10 ans dans les domaines de gestion et financement des projets communautaires, «être de nationalité gabonaise».
Si une expérience avérée de travail dans un environnement multisectoriel, une parfaite maîtrise de l’outil informatique, une maîtrise de la langue française et une bonne capacité rédactionnelle sont requises pour son profil, le coordonnateur national doit «avoir une maîtrise des procédures de passation des marchés publics». Les candidats ont jusqu’au 5 novembre pour faire parvenir leurs dossiers après avoir retiré les termes de références détaillés au cabinet du vice-premier ministre, mais déjà l’on note qu’au mois de juin, un peu plus de 150 structures dont 35 actives dans le BTP et le reste reparti en coopératives et divers services souhaitant acquérir un marché, avaient déjà été identifiées et sensibilisées dans le cadre du PUDC.
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