Arrivés au Gabon en pirogue grâce à l’aide d’un passeur de nationalité camerounaise, deux ressortissants nigérians, Hachimou A. et Abdoul K., ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem, mercredi.

Les deux ressortissants nigérians, peu après leur interpellation à Bitam. © L’Union

 

Ils devraient sans nul doute écoper de quelques années de réclusion avant d’être renvoyés dans leur pays d’origine. Mais en attendant leur jugement, Hachimou A. et Abdoul K. vont séjourner quelque temps au «Peloton», la prison centrale d’Oyem, où ils ont été placés, mercredi 23 octobre, sous mandat de dépôt. Les deux sujets nigérians sont accusés d’être entrés sans autorisation sur le territoire gabonais.

Selon le quotidien L’Union qui rapporte l’affaire, les deux clandestins présumés ont été appréhendés 24 heures plus tôt, peu après minuit, au village Nkolessong-Effack, à Bitam (Woleu-Ntem). Les éléments de la gendarmerie nationale de Meyo-Kye ne leur ont pas donné l’occasion de vérifier si le Gabon, où ils espéraient trouver du travail et s’établir, est un Eldorado.

Les deux Nigérians auraient donc dépensé en vain 28 000 francs CFA, prix supposé de la traversée rendue possible grâce à l’aide d’un passeur, un sujet camerounais vivant au Gabon. Celui-ci aurait d’ailleurs fait courir d’importants risques à ses «clients» en les faisant traverser la rivière Kye en pirogue nuitamment. L’intéressé, qui semble ne pas être à son premier coup, n’a pas été appréhendé.

 
GR
 

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