Cybersécurité : 10 ans après, le Gabon va ratifier la Convention de Malabo
Dix ans après son adoption lors d’un sommet dans la capitale équato-guinéenne et un peu plus de seize mois après son entrée en vigueur, la Convention de l’Union africaine (UA) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, dite «Convention de Malabo», sera bientôt ratifiée par le Gabon à la suite d’une quinzaine d’autres États du continent.
S’il a bien fait partie de la cinquantaine de pays l’ayant adoptée 10 ans plus tôt, le Gabon n’avait pas encore ratifié la Convention de l’Union africaine (UA) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, dite «Convention de Malabo». Ce sera bientôt chose faite, à en croire les autorités de transition qui ont adopté jeudi 17 octobre un projet de loi y relatif, en dépit du fait que le pays reste suspendu des activités de l’UA. Les «enjeux sécuritaires liés au numérique et les menaces de cybercriminalité», ainsi que la volonté de «bâtir une société de l’information intégrée à l’échelle africaine» sont les raisons évoquées par Libreville pour se décider à adhérer après des années d’hésitation.
«L’adhésion du Gabon à cette Convention permettra de renforcer le cadre juridique national et de bénéficier de la coopération avec d’autres États membres, notamment en matière de transactions électroniques, cybersécurité et lutte contre la cybercriminalité», justifie le gouvernement
les États membres de l’Union africaine se sont engagés à harmoniser les législations sur le cyberespace
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