Particulièrement bâtie autour de l’ancien Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, la plateforme «Ensemble pour le Gabon», portée sur les fonts baptismaux le 26 septembre dernier, se positionnant en sentinelle de la Transition en cours au Gabon, s’est dotée d’un siège flambant neuf au quartier London à Libreville. L’édifice a été dévoilé lundi 14 octobre par le président de cette structure et servira de base pour les stratégies et actions de la plateforme visant à défendre «les valeurs et principes de la République gabonaise» lors de cette période de transition. 

Le président de «Ensemble pour le Gabon», Alain-Claude Bilie-By-Nze, dévoilant la plaque symbolique du siège de la plateforme. © GabonReview

 

«Nouvelle force» dans le paysage politique au Gabon, selon certains observateurs, la plateforme «Ensemble pour le Gabon», formée par plusieurs hommes politiques, des acteurs de la société civile, entre autres, portée par le dernier Premier ministre d’Ali Bongo, continue de tisser sa toile. Pour que sa mission, celle de défendre la République au cours de cette période charnière et de faire respecter l’esprit de la déclaration du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, le 4 septembre 2023, assurant qu’au terme de la Transition, le pouvoir sera restitué aux civils, s’accomplisse dans de bonnes conditions, Alain-Claude Bilie-By-Nze et les personnalités de cette écurie ont inauguré, le 14 octobre, leur siège.

L’édifice est situé au quartier London, dans le 4e arrondissement de Libreville et facilement accessible. Avant cette inauguration, le président de «Ensemble pour le Gabon» est revenu sur le leitmotiv et les missions de cette plateforme. Alain-Claude Bilie-By-Nze fait savoir qu’elle a pour objectif de faire respecter «les valeurs et les principes de la République durant cette période de la Transition, d’exiger du CTRI -Comité pour la Transition et la restauration des institutions- le respect de ses engagements notamment l’esprit et la lettre du communiqué du 30 août et du 4 septembre 2023».

Mieux, l’ex-chef du gouvernement précise que leur groupe a de même pour missions de «défendre les droits fondamentaux, les libertés publiques, les acquis démocratiques et politiques, de faire respecter les conventions, les engagements internationaux signés et ratifiés par le Gabon».

Ce qui l’a amené à précise qu’il ne s’agit par d’un parti politique. En effet, la plateforme «Ensemble pour le Gabon», selon lui, n’est ni une association ni un parti politique. Elle est plutôt, explique-t-il, «un regroupement d’hommes et de femmes libres comprenant des leaders de partis politiques, des leaders associatifs, des hommes et des femmes engagés partageant les mêmes objectifs». Elle est ouverte à ceux partageant «la démarche républicaine et citoyenne» des membres de cette formation.

Instantanés de l’inauguration du siège de «Ensemble pour le Gabon». © GabonReview

Depuis le renversement de l’ancien régime par les militaires, le 30 août 2023, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Avec l’ambition de restaurer les institutions, d’élaborer une nouvelle Constitution pour un Gabon nouveau, le CTRI et le gouvernement de la Transition ont déjà organisé le Dialogue national inclusif, rédigé un projet de Constitution sur la base des 38.000 contributions de la population gabonaise. Dans le même sillage, ce projet de Constitution a été examiné par l’Assemblée constituante, composée des députés et sénateurs de la Transition. Plus de 800 amendements ont été formulés, à travers des «avis motivés» par les représentants du peuple.

Mais toutes ces actions reçoivent des satisfécits autant qu’elles subissent des critiques. Comme d’autres acteurs politiques et de la société civile, Alain-Claude Bilie-By-Nze et les membres de la plateforme s’opposent à la réforme constitutionnelle qui porte les «germes de l’exclusion» d’une catégorie de Gabonaises et de Gabonais. Ils se demandent également à quel niveau se situe la restauration des institutions et appellent même à un «vrai dialogue inclusif», entre autres.

Outre Alain-Claude Bilie-By-Nze, «Ensemble pour le Gabon» regroupe des personnalités telles que le journaliste, Norbert Ngoua Mezui, le colonel Théophile Makita Niembo, Stéphane Germain Iloko.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Bilié Bi Nze est la seule personnalité réellement connue de cette plateforme. Triste et trop maigre pour quelqu’un qui a duré dans le gouvernement et un ancien PM. ACCBN est excellent dans le rôle de perroquet. Sauf que souvent un bon perroquet est nul en leadership. On se dit que Bilié Bi Nzé est un bon communicateur parce que, pauvre d’esprit, on admire les sorciers et les mystificateurs sans analyser en profondeur. Un bon communicant n’est pas dans la provocation inutile qui à long terme ne te profite pas. Le voilà contraint à passer autant de temps à devoir justifier les propos sur le relais qu’on ne passe pas et les gabonais qui vivent au dessus de leurs moyens. Un bon communicant ne multiplie pas des expressions de jugement dont le manque de clarté mènent à des interprétations désavantageuses contre soi-même et son camp. Bilié Bi Nzé ne sera jamais le leader qu’est Oligui malgré sa capacité à impressionner même quand il ment. Un théoricien dogmatique, quelqu’un qui ne sait pas choisir ses mots pour un discours claire, sans provocations inutiles, qui ne sait pas écouter n’est pas un bon leader. Donner à Bilié Bi Nzé la palme d’or du communicant au Gabon, c’est pas savoir qu’à un certain niveau quand tu ne sais pas éviter les ambiguïtés et exercer l’écoute active, ta communication reste boiteuse. Allez sur la page Facebook de Bilié Bi Nzé, il n’est pas en position de laisser les gabonais à qui il s’adressent commenter ses publications. Un des rares leaders politiques de la planète à bloquer les commentaires sur ses réseaux sociaux. Et il se dit grand démocrate. Le CTRI n’a pas besoin de payer des gens pour t’insulter, comme tu veux le faire croire dans ton argumentaire de sophiste, non sans une fois faire preuve d’arrogance et de mépris en disant que les gens on besoin de t’insulter parce qu’ils meurent de faim avec leurs enfants. C’est ta langue qui sans retenu utilise le mépris, la manipulation et les jugements qui paye des gabonais pour t’insulter et te rendre ton mépris et ton arrogance.

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