À l’approche de la COP16, le Gabon intensifie ses efforts pour mettre en œuvre le cadre mondial de la biodiversité. Organisé à Libreville, un atelier préparatoire a récemment réuni divers acteurs dans le but de faire un état des lieux et définir les priorités nationales. L’objectif étant d’aligner le développement durable du pays sur les normes internationales en matière de protection de la biodiversité.

Atelier préparatoire à la COP16, le 11 octobre 2024 à Libreville. © D.R.

 

Le Gabon s’engage activement dans la mise en œuvre du cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. En vue de la 16e Conférence des parties (COP16) sur la diversité biologique, qui se tiendra du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali, en Colombie, le ministère de l’Environnement a organisé, le 11 octobre 2024 à Libreville, un atelier préparatoire. Cette rencontre a réuni des représentants diplomatiques, des organismes des Nations Unies, la société civile et des partenaires techniques et financiers, dans le but d’évaluer l’état d’avancement du Gabon dans l’application du cadre mondial et de préparer la Stratégie et Plan d’action national pour la biodiversité (SPANB).

L’atelier a permis de faire un point sur les priorités du Gabon en matière de biodiversité, en tenant compte des engagements internationaux. Le pays souhaite définir une stratégie qui équilibre à la fois la protection de la nature, le développement économique et le bien-être des populations. Parmi les principaux axes identifiés figurent la mise en place de mécanismes de financement durable pour soutenir la biodiversité, la lutte contre les conflits entre l’homme et la faune, le renforcement des capacités humaines et logistiques, ainsi que l’appui à la recherche scientifique pour améliorer la connaissance des écosystèmes.

Photo de famille. © D.R.

Le pays souhaite arriver à la COP16 avec une stratégie nationale bien définie, qui soit conforme aux standards internationaux tout en répondant aux réalités locales. L’atelier a également souligné l’importance d’une approche transversale, impliquant différents secteurs comme l’agriculture, la gestion forestière, la faune, les parcs nationaux et l’économie. Les ONG nationales et internationales ainsi que les partenaires techniques et financiers joueront également un rôle clé dans la mise en œuvre de cette stratégie.

Le Gabon entend ainsi s’assurer que sa contribution à la protection de la biodiversité mondiale soit pleinement alignée avec les objectifs de la COP16, tout en intégrant les enjeux spécifiques du pays.

 
GR
 

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