Après Faustin Boukoubi qui le clamait déjà en 2017, Angélique Ngoma a affirmé le samedi 12 octobre 2024 que le Parti démocratique gabonais (PDG) ne mourra pas. Secrétaire générale de l’ex-parti au pouvoir, elle se réjouit de plus de 1 500 nouvelles adhésions depuis la chute du régime et croit en la capacité de résilience de l’ancien parti unique.

Angélique Ngoma, le 12 octobre 2024 au Palais des Sports de Libreville. © GabonReview

 

Avec ferveur et enthousiasme mais sans sa ‘masse’ des grands jours, le Parti démocratique gabonais (PDG) a officiellement repris ses activités le 12 octobre 2024. Ce, a laissé entendre Angélique Ngoma, la secrétaire générale l’ex-parti au pouvoir, après le lancement d’une campagne d’adhésion cette année ayant permis d’accueillir «plus de 1 500 nouveaux camarades». Mais surtout dans un contexte de désenchantement né du renversement du pouvoir le 30 août 2023, ayant poussé certains PDGistes à adopter des «attitudes et des positions intransigeantes dans le but de pousser le parti dans ses derniers retranchements et espérer une scission ou un éclatement du PDG».

Moments de la rentrée politique du 12 octobre 2024. © GabonReview

«Disons-le tout net : il n’y aura ni scission ni implosion du parti. L’esprit des pères fondateurs ne le permettra pas. Je puis vous assurer ici et maintenant que le Parti démocratique gabonais ne mourra pas», a soutenu Angélique Ngoma. Pour elle, le PDG continuera sa marche en avant malgré les soubresauts qui jalonnent son histoire. L’ancienne ministre de la Défense d’Ali Bongo rappelle que dans la fièvre du multipartisme, ce parti courrait déjà frisé le risque de sa disparition mais a fait du chemin jusqu’à «l’ultime épreuve du 30 août 2023». Une épreuve ayant conduit à la mise en place d’un directoire provisoire.

«L’R du temps»

Un v directoire provisoire qui  aurait créé les conditions d’un meilleur fonctionnement de la structure politique malgré les difficultés, un climat délétère, des ressources limitées ainsi que «l’indifférence et la méfiance de certains camarades dont la préoccupation était d’effacer toutes traces de leurs présences au sein du parti et se refaire une virginité dans la vie politique nationale sans assumer ce qu’ils ont été hier», a déclaré la secrétaire générale du PDG rappelant à ces derniers, l’existence de «la VAR», témoin de leur passage et de leurs actes au sein du PDG.

Le directoire provisoire a élaboré une feuille de route tenant sur quatre axes et sur laquelle est inscrite la tenue d’un congrès. Les commissions préparatoires devraient donc bientôt être mises en place pour amorcer le processus y relatif. «Ce sera de nos vœux, un congrès de la relance, un congrès de la résilience, un congrès de la remise en cause, un congrès de la réaffirmation», a déclaré Angélique Ngoma.

Avec la reprise de ses activités, le PDG s’inscrit «L’R du temps», pour marquer après les «2R», cette résilience mais aussi la repentance afin de mieux reprendre ses activités de terrain. Pour rappel, la «stratégie des 2R», c’est-à-dire «Régénération et Revitalisation», est un concept ayant servi de leitmotiv au PDG à partir de 2020. En tout cas, ce parti vieux de 56 ans revendique sa capacité à surmonter les chocs et réaffirme son nouveau positionnement. Il veut se compter comme un acteur incontournable de la vie politique nationale et se réjouit du soutien de ses alliés d’hier ayant participé à la rentrée politique du 12 octobre.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Prince dit :

    Bien sur madame le pdg ne mourra pas il est éternel avec tous les milliards détournés que vous avez dans vos poches et surtout que vous avez activé votre branche armée pour conserver le pouvoir qui vous a échappé par les urnes

  2. Gayo dit :

    Le DNI c’était pour mieux te moquer des gabonais papa Oligui? Il t’ont demandé de faire disparaître le PDG. Mais mieux, c’est toi qui lui redonne de la vitalité jusqu’à tu veut prendre la présidence et être investit candidat de ce parti qui a détruit la vie des gabonais pour le confort d’un groupuscule qui a confisqué les ressources du pays.

  3. ACTU dit :

    A defaut des urnes le pouvoir actuel sera sanctionner et tombera par la rue.

    A malin malin et demi !!

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