Rentrée politique : le PDG s’organise
En prélude à sa rentrée politique prévue le 12 octobre prochain à Libreville, le Parti démocratique gabonais (PDG) organise depuis ce mercredi 9 octobre des rencontres avec ses organes exécutif, délibérant et consultatif. À en croire son premier vice-président, Paul Biyoghe Mba, les questions de fond son abordés sans tabou.
Pour mieux préparer sa rentrée politique prévue le 12 octobre, le directoire provisoire du Parti démocratique gabonais a ouvert ce mercredi 9 octobre, une série de rencontres avec ses différents organes. «Aujourd’hui d’abord avec les exécutifs locaux provinciaux, l’après-midi avec les membres du bureau politique et demain avec les membres du comité permanent et le Conseil consultatif des sages», a fait savoir à l’issue de la rencontre avec les organes exécutifs, le premier vice-président de l’ex-parti au pouvoir. «Nous avons un ordre de jour unique qui traite des questions de fond du parti», a précisé Paul Biyoghe Mba.
«Le PDG n’a pas cessé de fonctionner»
Au cœur de leurs échanges, le fonctionnement du parti, son positionnement, le type de comportement des militants en cette période très sensible, mais que la formation politique juge «très intéressante» parce qu’elle participe, selon elle, de «la vitalité de la démocratie gabonaise». Sont également abordées des questions importantes de la vie du pays, dont la nouvelle Constitution, le référendum, les élections prévues pour 2025. «Il n’y a pas de tabou», a affirmé Paul Biyoghe Mba selon qui ces rencontres sont organisées pour permettre à tous les membres d’être au même niveau d’information et de positionnement.
«Depuis les événements du 30 août, le PDG n’a pas cessé de fonctionner», a affirmé le vice-président selon qui ces rencontres permettent de confirmer, élaborer davantage, amplifier la philosophie du PDG. «Il fonctionne au rythme que nous-mêmes nous avons choisi de faire et depuis-là nous avons eu des soutiens», a-t-il ajouté précisant que ce parti a pris une part active au débat lors de la constituante. «Notre position est claire et permanente depuis la déclaration faite le 9 septembre 2023. Celle d’un soutien responsable, fait de loyauté, de transparence, de respect», a-t-il déclaré faisant allusion au soutien au président de la Transition et au CTRI.
Prendre les consignes
«Lorsque c’est bon, nous disons que c’est bon, on l’appuie. Lorsque c’est moins bon, nous le faisons savoir de manière tout à fait indiquée. Jusqu’à présent nous sommes heureux de voir que certaines de nos propositions, lorsqu’il s’agit des textes, sont prises en compte», a commenté Paul Biyoghe Mba. Pour Solange Ogoula, membre du bureau national de l’Union des femmes du (UFFPDG) pour le compte de l’Ogooué-Maritime il était important d’avoir de telles rencontres pour dit-elle, «nous asseoir avec notre bureau directoire pour avoir une ligne politique claire face au contexte politique particulier dans lequel nous sommes».
«L’UJPDG vient à cette grande rencontre d’abord pour prendre les consignes du parti par rapport aux grandes questions du débat national… Mais l’UJPDG est là aussi pour participer, donner son point de vue et espérer que ce point de vue soit pris en compte», a déclaré Igor Odjir, membre du bureau national de l’Union des jeunes (UJPDG) pour le compte de l’Ogooué-Ivindo. «L’UJPDG face au référendum c’est oui. Nous irons sur le terrain pour mobiliser les troupes», a-t-il soutenu indiquant que l’UJPDG se positionne comme l’avenir et l’ouvrier de la reconstruction de ce parti.
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