Alors que la capitale et plusieurs localités du pays continuent d’être peu ou mal alimentées en eau potable et en électricité, le gouvernement prévoit d’effectuer une dépense globale de 18,3 milliards de francs CFA sur le budget de l’État de l’année prochaine pour résoudre ces problèmes.

L’État prévoit de dépenser plus de 18 milliards de FCFA en 2025 pour régler les problèmes liés à l’accès à l’eau et à l’électricité. © D.R.

 

Adopté en Conseil des ministres le 12 septembre dernier, le projet de loi de finances 2025 met les besoins des populations au centre des priorités. Ainsi, pour l’année prochaine, au regard de la crise énergétique actuelle doublée des difficultés d’accès à l’eau potable dans le Grand Libreville et dans de nombreuses localités à l’intérieur du pays, les autorités envisagent de consacrer une enveloppe plus conséquente, soit 18,3 milliards de francs CFA, sur le budget de l’État fixé à 4 204,9 milliards de francs CFA. Cet argent servira à construire des puits, des châteaux d’eau, des barrages hydroélectriques et à installer de nouveaux câbles électriques à travers le pays, renseigne le ministère du Budget et des Comptes publics.

Au nombre des projets clés, on cite la construction de la ligne 30kV Mayumba-Tchibanga qui coûterait 2 milliards de FCFA, l’achat de 130 transformateurs (1,6 milliard), le renforcement du réseau d’adduction d’eau entre Kango, Libreville et Ntoum 7 (10 milliards), la réhabilitation des points d’eau dans les villages (2,5 milliards).

 
GR
 

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