Mécontent du retard pris sur les travaux de la Transgabonaise, notamment au niveau de l’axe Nkok-Ntoum, le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou, a convoqué les responsables de la Société autoroutière du Gabon (SAG). Il exige un nouveau calendrier pour finaliser ce projet stratégique dont la première phase est désormais repoussée à décembre 2024.

Vue des travaux sur l’axe Nkok-Ntoum. © Ministère des Travaux publics

 

Le ministre des Travaux publics gabonais, le général Flavien Nzengui Nzoundou, a exprimé son mécontentement face aux retards sur le chantier de la Transgabonaise, entre Nkok et Ntoum. Furieux du faible avancement des travaux, il a convoqué d’urgence les responsables de la Société Autoroutière du Gabon (SAG), chargée de la construction, pour obtenir des explications.

Malgré plusieurs rappels à l’ordre du gouvernement, la SAG n’a pas respecté les délais contractuels. Son directeur général a évoqué des difficultés financières, notamment le paiement des fournisseurs et l’achat de matériaux comme le bitume et le gasoil. Ces explications n’ont pas satisfait le ministre.

Le général Flavien Nzengui Nzoundou a donc exigé de la SAG et des experts de son ministère qu’ils se réunissent dans les plus brefs délais pour proposer un nouveau calendrier de travail. Ce plan devra être remis d’ici la fin de la semaine afin qu’il puisse le présenter au président de la République. «Vous me faites parvenir une proposition pour la reprise des travaux avec de nouveaux délais», a-t-il ordonné fermement, précisant qu’il était impératif que cette section soit livrée sans plus tarder.

Lancé en septembre 2020, ce chantier fait partie du vaste projet de route reliant Libreville à Franceville. Initialement prévue pour juillet 2022, la livraison de la première phase, de 81 km, a été reportée à décembre 2024.

 
GR
 

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