Annoncé dans un premier temps en pré-contrat au Zamalek du Caire en Égypte, c’est finalement au Rapid Bucarest en Roumanie que l’ancien attaquant gabonais du FC Mounana, Aaron Boupendza, a posé ses valises. Un transfert controversé à l’origine d’une brouille avec le club égyptien au point que la Fédération internationale de football association (FIFA) a récemment ouvert une enquête visant l’international gabonais. Elle pourrait coûter 2,5 millions de dollars au Rapid Bucarest, son nouveau club.

Aaron Boupendza signant pour le Rapid Bucarest. © FC Rapid

 

L’attaquant des Panthères du Gabon, Aaron Boupendza, est-il dans de sales draps ? Rien n’est moins sûr. Récent attaquant de l’Ohio FC Cincinnati en la Major League Soccer (MLS) américain, le footballeur gabonais était annoncé, en fanfare, par le Zamalek sur son site officiel comme sa nouvelle recrue. Sauf que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Conséquent, Boupendza, qui a finalement signé en Roumanie, se retrouve au cœur d’une enquête de la Fédération internationale de football association (FIFA). Elle veut en savoir davantage sur ce transfert avorté après sa saisine par le club égyptien. Ce, d’autant plus que Zamalek l’accuse de rupture unilatérale de contrat.

Après son transfert controversé au Rapid Bucarest, la FIFA a récemment notifié au club roumain, l’ouverture d’une enquête sur ce transfert de l’attaquant gabonais. L’instance faîtière du football mondial a en effet été saisie par le Zamalek, notamment à cause de la signature par le joueur gabonais d’un pré-contrat. Le club égyptien avait en effet officialisé l’arrivée du Gabonais, après la réception de son Certificat international de transfert (CIT) de la Fédération américaine de football. Ses émoluments avaient de même été dévoilés et il devait percevoir un salaire annuel de plus de 350 millions de francs CFA.

Malheureusement, les choses ont pris une autre tournure. Le quotidien d’information gabonais, l’Union de ce 7 octobre 2024, fait savoir que «les premières évaluations laissent entrevoir des sanctions potentielles pour le Gabonais et son nouveau club». «Si le verdict leur est défavorable, ils pourraient être condamnés à verser plus de 2,5 millions de dollars à Zamalek à titre de dédommagement», précise notre confrère.

La volte-face de l’attaquant gabonais pourrait bien lui coûter cher. Il pourrait en effet se voir sanctionné par la FIFA qui lui infligerait au mieux une amende, à défaut d’une suspension. En attendant, la procédure s’annonce à priori longue et le dénouement pourrait avoir un impact indéniable sur la carrière de l’attaquant gabonais, habitué aux frasques, et sur son nouveau club.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire