L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Gabon (ITIE-Gabon) a officiellement lancé le 3 octobre la première édition du Prix technologies numériques et innovation médias dans le secteur des industries extractives. Alors que l’utilisation des données des rapports ITIE n’a pas été suffisamment soutenue et promue, cette initiative vise à mettre en valeur les données consolidées et collectées par l’ITIE Gabon. Une innovation qui récompensera les meilleurs projets des cinq catégories retenues.

Léontine-Tania Oyouomi-Loumbou épse Bibey lançant officiellement le Prix. GabonReview

 

Le 3 octobre à Libreville, la première édition du Prix technologies numériques et innovation médias dans le secteur des industries extractives de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Gabon (ITIE-Gabon), a officiellement été lancé. «C’est une innovation dans la mise en valeur des données qui sont agrégées, consolidées et collectées par l’ITIE Gabon», a commenté la présidente de l’ITIE Gabon, Léontine-Tania Oyouomi-Loumbou épse Bibey. Depuis la nouvelle adhésion du Gabon à l’ITIE en octobre 2021, le pays a publié ses rapports en avril 2023 et juillet 2024 puis a commencé son processus de validation.

Si cette évaluation permet d’évaluer la performance de la mise en œuvre des dispositions des exigences de la norme ITIE, pour documenter les progrès issus de l’implémentation de cette norme dans le pays d’octobre 2021 à juin 2024, une autoévaluation a été réalisée. Elle a démontré que l’utilisation des données des rapports ITIE  n’a pas été suffisamment soutenue et promue. Avec ce prix, a indiqué Léontine-Tania Oyouomi-Loumbou, «l’objectif recherché c’est de mettre en valeur toutes ces informations, les rendre accessibles par le plus grand nombre et impliquer davantage la presse pour qu’ils puissent amplifier le message de l’ITIE au Gabon».

Marcelin Nziengui s’exprimant et instantanés de la journée du 3 octobre 2024. © GabonReview

Mais surtout, a-t-elle ajouté, «s’imprégner des différentes exigences et faire en sorte que la problématique de la gouvernance dans le secteur extractif soit beaucoup plus partagée». Selon Marcelin Nziengui, le secrétaire technique permanent de l’ITIE Gabon, cinq catégories ont été retenues. Elles concernent la simplification de l’information, la production de contenus numériques, la valorisation des outils freemind, la conduite d’enquêtes et la production d’articles scientifiques par les universitaires dans des domaines couverts par la norme. «Le prix est doté d’un montant de 21 millions de francs CFA», a-t-il déclaré. «Chaque catégorie, en fonction du travail à produire, a une affectation faite», a-t-il expliqué.

Si une cinquantaine de projets étaient attendus, une dizaine de candidats se sont manifestés. «Le plus dur est de démarrer», a commenté Marcelin Nziengui. «Mais nous avons des candidats motivés et nous ne doutons pas que les qualités des publications seront au rendez-vous. À partir de la deuxième édition, nous aurons probablement plus de compétiteurs, mais il faut bien commencer», a-t-il ajouté. Ces projets devront être soumis d’ici la mi-novembre, ensuite un jury se tiendra pour sélectionner les meilleurs puis la remise solennelle des prix se fera autour de la fin du mois de novembre.

 
GR
 

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