Vendredi dernier dans le chef-lieu du département du Ntem, dans la province du Woleu-Ntem, un ressortissant soudanais, Hassan Mahamat, 24 ans, s’est servi d’une machette empruntée à sa voisine pour décapiter son colocataire de nationalité tchadienne. L’enquête en cours permettra d’en déterminer les motivations.

Le corps sans vie de la victime présumée sorti de la chambre. © L’union

 

Les premiers éléments de l’enquête glanés par nos confrères du quotidien L’Union évoquent un différend ayant mal tourné. Pourquoi Hassan Mahamat a-t-il perdu son sang froid au point de commettre l’irréparable ? Qu’a pu bien lui faire sa victime présumée pour qu’il en vienne à perdre son sang-froid ? Celle-ci lui aurait-elle dérobé un bien ou de l’argent ? À moins qu’elle n’ait eu un mot blessant à son endroit. Le mystère demeure.

Qu’à cela ne tienne, le Soudanais de 24 ans a bien ôté la vie de son colocataire Brahim Malik, âgé de 29 ans. Il lui aurait coupé la tête à l’aide d’une machette empruntée à sa voisine, non sans lui indiquer qu’il en avait besoin… pour égorger une poule. Les faits se sont déroulés le vendredi 27 septembre dernier à Bitam aux environs de 15 heures dans une habitation occupée par plusieurs locataires au Quartier-Est.

Selon des témoignages, c’est en voyant du sang sortir de la chambre du meurtrier présumé que le voisinage a compris que quelque chose de grave se passait chez Hassan Mahamat. Confirmation a été faite après que le concubin de la voisine est parvenu à entrer de force dans la chambre. Vision d’horreur : la tête de la victime présumée gisait à côté du reste du corps. Ce qui a conduit les occupants à alerter aussitôt les forces de l’ordre qui ont procédé à l’arrestation du meurtrier présumé.

 
GR
 

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