Ayant constaté un certain nombre de pratiques peu orthodoxes et la tenue de propos discourtois à l’endroit des autorités, le ministère du Travail réfléchirait à procéder à la suspension de tous les syndicats d’agents existant au sein des différents départements ministériels. Objectifs : faire le tri et veiller au respect de la loi en la matière.

La suspension des syndicats au sein des ministères augure-t-elle leur musellement par les nouvelles autorités ? © Shutterstock/GabonReview

 

Le Gabon ne comptera bientôt plus aucun syndicat dans les différents ministères. Cette situation ne devrait en principe durer que quelque temps, histoire de permettre d’y voir plus clair. L’annonce a été faite mardi 17 septembre par le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Jonathan Ignoumba, à la faveur d’une réunion aux allures de conseil de discipline avec les responsables des quatre syndicats présents au sein du département dont il a la charge.

Serge Rufin Okana, secrétaire général dudit ministère, explique : «Monsieur le Ministre a été informé dès propos d’un syndicaliste du ministère à l’endroit des plus hautes autorités. Ce sont des choses qui sont intolérables. Et Monsieur le Ministre a donné des instructions au secrétariat général pour qu’il y ait des sanctions adaptées à la hauteur de la faute qui a été commise».

Mais au-delà de ses sanctions, Jonathan Ignoumba aurait saisi sa collègue ministre du Travail pour regarder de plus près le fonctionnement des organisations syndicales au sein de tous les ministères et évaluer leur respect de la loi. Aussi, annonce-t-on que le ministère du Travail procédera dans quelques semaines à l’organisation des conditions de renouvellement de la plupart des syndicats d’agents de l’État. «C’est une mesure qui a été prise au niveau du gouvernement», précise Serge Rufin Okana justifiant de «la nécessité de remettre de l’ordre dans les différentes organisations syndicales» de l’administration publique gabonaise.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Il ne manquait plus que ça! Chasser le naturel, il revient au galop

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