Ouvertes depuis quelque temps, les discussions entre l’État gabonais et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont abouti, mardi 17 septembre, à la signature à Libreville d’un accord de financement à hauteur de 200 millions de dollars visant à accélérer le développement économique et infrastructurel des zones rurales.

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema et Ahunna Eziakonwa, le 17 septembre 2024 à Libreville. © Com. présidentielle

 

De l’argent frais qui devrait permettre de désenclaver les localités de l’arrière-pays et d’améliorer les conditions de vie de leurs habitants. Le Gabon bénéficiera d’une aide de 200 millions de dollars de la part du PNUD. Un accord de financement a été signé le 17 septembre à Libreville, à l’issue d’un entretien à la présidence de la République entre le général Brice Clotaire Oligui Nguema et une délégation de représentants d’organes des Nations Unies (PNUD, UNOCA, UNFPA, FAO, UNESCO, UNICEF) conduite par Ahunna Eziakonwa, sous-secrétaire générale des Nations Unies, ambassadrice adjointe et directrice du Bureau régional du PNUD pour l’Afrique.

Cet accord de financement, indique la Communication présidentielle, est relatif à la mise en place du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Un outil implémenté par plusieurs pays en développement, notamment en Afrique, qui se caractérise essentiellement par l’équipement, la construction, et la réhabilitation d’infrastructures sanitaires, éducatives, énergétiques , hydrauliques, et routières dans les zones enclavées et qui vise la création de richesses et l’amélioration des conditions de vie des populations. En clair : cet argent servira donc à «booster le développement économique et infrastructurel dans les zones rurales».

«Il s’agira pour l’institution d’identifier les différents besoins des populations rurales et l’étude de faisabilité avant d’apporter un appui technique dans la réalisation des projets structurants en impliquant la main-d’œuvre locale», explique-t-on au Palais.

 
GR
 

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