Efficacité gouvernementale : Raymond Ndong Sima prépare ses collaborateurs au télétravail

À la Primature, les réunions pourraient à nouveau se faire à distance, en plus de celles organisées en présentiel. Le Premier ministre de la transition, qui a initié cette semaine une formation dans cette optique, souhaite mieux outiller ses collaborateurs déjà soumis à un travail intense depuis quelque temps.

Le Premier ministre de la transition et ses collaborateurs lors de la première journée de formation, le 16 septembre 2024. © Com. Primature

À une année de la fin de la période de transition actuelle, le travail promet d’aller en s’intensifiant au sein des cabinets ministériels. Ce qui devrait nécessiter l’organisation des réunions à distance, en plus de celles tenues en présentiel. À la Primature, depuis ce lundi 16 septembre, on s’outille déjà en prévision. Il se tient actuellement une formation sur l’utilisation des logiciels et applications numériques permettant de faire du télétravail.

Pour le démarrage de cette séance de renforcement des capacités, les agents de la Primature ont été entretenus sur les avantages du logiciel Zoom dont l’utilisation était courante au plus fort de la pandémie de Covid-19, notamment dans l’administration publique. L’objectif, explique Vincent Rawambia, est d’améliorer le rendement de la première administration du Gabon. «Monsieur le Premier ministre, s’il est en mission à l’extérieur ou à l’intérieur du pays, peut décider de convoquer une réunion parce qu’il a besoin de faire passer un message ou d’avoir des informations sur tel ou tel dossier. Pour ce faire, il faudrait que nous soyons au fait de ces nouvelles technologies qui nous permettent de réagir et d’interagir le moment venu», ajoute le secrétaire général de la Primature.

Pour «réactiver cet outil» permettant de travailler à distance sur une plus longue période, le patron de l’administration gabonaise a choisi l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf). Cette formation, qui devrait durer toute la semaine au moins, pourrait s’étendre à d’autres administrations, notamment les ministères et les entités sous tutelle. Pour les formateurs de l’Aninf, il faudrait au préalable équiper ces administrations en ordinateurs, mais surtout en réseau internet fiable.