Gabon : Validation des plans locaux de développement durable d’Akanda avec le soutien de l’OIF
Le développement durable de la commune d’Akanda était au cœur d’une rencontre ayant réuni, lundi 16 septembre, le cabinet Green Environmental Resources (GER), en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), et la représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en Afrique centrale. Il était question de la validation des plans locaux de développement durable pour cette commune. En clair : il s’est agi pour les participants de réexaminer les principaux enjeux, les objectifs de développement et les projets à mettre en place pour les cinq prochaines années, tenant compte notamment des priorités locales et des compétences dont la commune dispose.
À la suite d’une démarche initiée en novembre 2022 avec l’appui de la Francophonie dans le but d’accompagner la commune d’Akanda afin qu’elle se dote d’une planification orientée vers le développement durable, les parties prenantes dont le cabinet Green Environmental Resources, la représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en Afrique centrale se sont retrouvés, le 16 septembre. Objectif : procéder à la validation des Plans locaux de développement durable (PLDD) de cette commune. Toute chose devant aboutir à une planification de développement équilibrée prenant en compte toutes les dimensions : culture, environnement, économie, santé, éducation, infrastructure, social, gouvernance.
«Préserver durablement la spécificité akandaise»
Pour le lancement des travaux, le délégué spécial en charge de la gestion de cette Commune, le général Jean-Claude Sipamio-Berre, rassure et fait savoir que cette initiative est bienvenue et accueillie avec «ravissement» par les populations, d’autant plus qu’elles «voudraient voir leur commune amorcer concrètement sa transformation vers une modernisation réelle et harmonieuse qui prenne en compte et préserve durablement la spécificité akandaise représentée par son environnement où s’enchevêtrent zones urbaines, zones sous-intégrées et zones rurales implantées dans des milieux aquatiques et forestiers et qui font la particularité» de cette localité.
Les travaux permettent donc «de confirmer les choix retenus auparavant tout en tenant compte des évolutions intervenues entre temps, notamment des réalisations des chantiers lancés par le CTRI -Comité pour la transition et la restauration des institutions- participant ainsi à l’embellissement» de cette cité et contribuant de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des populations et à l’essor de cette commune.
C’est donc dire que la population, elle-même, est amenée à discuter, pour identifier les enjeux de la commune, leurs priorités de développement et parmi ces priorités, choisir les projets à mettre en place pour les cinq prochaines années.
«Engager des actions concrètes au bénéfice de la population»
Intervenant dans ce cadre, le représentant de l’OIF, Touna Okiri, a rappelé que l’équipe des experts de son organisation, le Cabinet Green Environmental Resources qui a facilité le processus, a pu constater qu’il avait un important travail de diagnostic des enjeux en matière de développement de la ville qui a été fait en amont du démarrage du processus ; et «un portefeuille de projets a même été constitué pour apporter des réponses idoines aux défis identifiés». «Grâce à cette mobilisation, la commune dispose aujourd’hui de son premier plan local de développement durable assorti d’axes stratégiques permettant d’engager des actions concrètes au bénéfice de la population», a ajouté le représentant de l’OIF.
Expert international en développement durable de la Francophonie, Kouraichi Said Hassani, souligne qu’il y a eu un travail de diagnostic sur l’état de la situation du territoire de la Commune, dans tous les domaines. Par exemple, la santé, l’éducation, l’environnement. «On a toutes les thématiques qui concernent le développement de la commune», a-t-il dit, faisant savoir qu’«il est question de valider les plans avec les actions qui sont proposées». «Après la validation, a-t-il expliqué, ça sera l’étape de la mise en œuvre du plan. Il y a certains projets qui seront identifiés aujourd’hui comme priorité des priorités et la Commune en collaboration, avec ses partenaires internationaux techniques comme la Francophonie, va mobiliser les ressources pour les mettre».
En clair, ce plan de développement durable est un appel à l’action. Pour M. Touna Okiri, «une feuille de route ne devient réalité que si elle est mise en œuvre avec rigueur, suivi et évaluation». À ce niveau, Green Ressources Environnemental aide à la mise en œuvre de ces projets. Cabinet gabonais, avec des experts de plusieurs domaines de développement, il a été mandaté par la Francophonie pour assurer, accompagner, la commune sur le plan technique du projet. Le cabinet a animé, élaboré le Plan en collaboration avec le Commune et de manière participative, en consultant toutes les parties prenantes.
Après Akanda, le tour reviendra à Owendo.
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