Alerté sur les multiples campagnes en cours pour le référendum à venir, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a estimé que les actions de pré-campagne, au sens de la loi n°07/96 du 12 mars 1996, ne sont pas interdites. Dans ce sens, le vice-président de la Transition était sur le terrain, le 8 septembre. Joseph Owondault Berre a devisé, à la mairie de Nzeng-Ayong, avec les populations du 6e arrondissement notamment sur la nécessité de se préparer pour accueillir cet événement dans de meilleures conditions. 

Le vice-président de la Transition, Joseph Owondault Berre (milieu), le 8 septembre 2024, à Nzeng-Ayong. © AGP

 

En attendant la date du référendum en vue de la validation, par le peuple, de la nouvelle Constitution du pays, le vice-président de la Transition, Joseph Owondault Berre, est sur le terrain dans le but d’expliquer à la population la nécessité de participer à cet événement. Une étape cruciale devant fixer le cap du nouveau Gabon que souhaitent les populations. Pour cette descente sur le terrain, le numéro 2 de l’exécutif était, le 8 septembre, dans le 6e arrondissement de Libreville.

Si la campagne à proprement dite n’est pas encore ouverte pour ce référendum et que le projet de la nouvelle Constitution devrait d’abord passer par le Parlement avant d’être présenté à la population, la pré-campagne, elle, bat son plein. Sur le terrain, Joseph Owondault Berre a invité la population à se préparer, s’assurant d’avoir leurs pièces d’identité conformes, ainsi que leurs noms inscrits sur les listes électorales pour qu’au moment venu, les Gabonais, en âge de voter, accomplissent leur devoir civique sans anicroche.

Pour lui, il n’est pas nécessaire d’inviter les uns et les autres à voter pour «Oui» ou «Non» au référendum, mais plutôt de savoir faire confiance à la bonne personne. De leur côté, les populations souhaitent une Constitution tenant compte de leurs aspirations profondes. 

À ce sujet, le vice-président de la Transition a rappelé que ce document est issu des recommandations du Dialogue national inclusif (DNI), non sans affirmer prendre note des préoccupations qu’il soumettra à qui de droit. Ceci, d’autant plus que les habitants de cet arrondissement en ont profité pour présenter les nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés, à savoir les meilleures conditions de vie pour les handicapés, le manque de routes praticables en toutes saisons, et l’absence d’eau potable dans les robinets. 

Dans le même temps, les représentants des populations du 6e, notamment les cadres, ont dit leur disponibilité à vulgariser cette nouvelle Constitution, le moment venu. Toute chose devant faciliter la compréhension du document et l’adhésion du plus grand nombre.

Depuis plusieurs mois, des associations, des leaders politiques, des membres du gouvernement et du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) sont sur le terrain, pour la campagne du «Oui» lors du prochain référendum. Le camp du «Non» est également sur le terrain pour inviter ses partisans à agir dans ce sens, le moment venu.

 
GR
 

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