Bien que déjà présente au Gabon dans divers domaines, le président de la transition dit attendre de la Chine, partenaire commercial n°1 depuis 11 ans, qu’elle veuille bien renforcer son soutien à son pays, particulièrement au moment où les nouvelles autorités envisagent la construction des infrastructures routières, portuaires et maritimes en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations.

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema et son épouse en compagnie du couple présidentiel chinois, le 4 septembre 2024 à Beijing. © Xinhua

 

Depuis 2013, la Chine s’est hissée en haut de la liste des partenaires commerciaux du Gabon. Au moment où s’ouvre le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) à Beijing, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui s’est entretenu mercredi 4 septembre avec son homologue Xi Jinping, entend le convaincre d’en faire plus. «Mon pays souhaite intensifier sa coopération avec la Chine dans le développement des infrastructures stratégiques», a-t-il exprimé dans une interview accordée à l’agence de presse chinoise Xinhua peu avant son départ pour le forum.

Le président de la transition gabonaise souhaite notamment que la Chine participe, aux côtés du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) qui s’y est engagé en prenant le pouvoir le 30 août 2023, à l’amélioration des conditions de vie des populations à Libreville et à l’intérieur du pays à travers «la construction des infrastructures routières, portuaires et maritimes, le développement des moyens de transport, l’accès à l’énergie et à l’eau potable, ainsi que l’accès à la propriété et au logement». Brice Clotaire Oligui Nguema précise en effet qu’il s’agit là «des domaines prioritaires dans lesquels (son) pays entend accroître les investissements avec le soutien de ses partenaires, pour améliorer les conditions de vie des populations et soutenir le développement économique national».

Par ailleurs, le dirigeant gabonais a tenu à rappeler que «le monde auquel les Africains rêvent est un monde où chaque peuple est libre de choisir son destin politique et de construire son développement selon ses propres besoins et ambitions». «C’est à cette gouvernance mondiale plus juste et équitable que nous aspirons. L’Afrique et la Chine continueront donc à œuvrer de concert à l’avènement de ce Nouveau Monde», a-t-il fait savoir.

 
GR
 

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