Face aux inquiétudes exprimées depuis quelques jours par les souscrivants au projet «un jeune, un taxi» quant au versement d’une caution de 1,100 million de francs CFA, le ministre des Transports explique qu’il leur est possible d’avoir recours à la demande de microcrédits auprès des établissements spécialisés.

Le ministère des Transports assure que des solutions financières existent pour apaiser les craintes des souscrivants au projet. © Facebook

 

Pas de panique ! Principal gestionnaire du dossier au sein du gouvernement de la transition, Loïc Ndinga Moudouma assure avoir la solution pour permettre aux souscrivants au projet d’acquisition des 417 véhicules à usage de taxi que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) envisage de mettre à la disposition des jeunes Gabonais en quête d’emploi à Libreville qui se demandent où trouver la somme de 1,1 million de francs CFA exigée comme caution pour prétendre bénéficier dudit projet. «Je pense qu’il y a toujours des formules», a récemment déclaré le ministre des Transports au micro de nos confrères de la télévision Gabon 1ère.

Pour le membre du gouvernement, la solution se trouve au niveau des établissements de microfinance. Les souscrivants pourraient donc solliciter auprès de ces structures des crédits qui leur permettraient d’être éligibles. Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma a également informé que BGFIBank est disposée à accompagner les autorités dans ce genre de projets à caractère social inscrits dans la lutte contre le chômage, particulièrement celui des jeunes.

«Ce nous pouvons garantir, pour pallier ce point bloquant, c’est que nous pourrons discuter avec la microfinance choisie par chaque souscrivant pour voir dans quelle mesure celui-ci pourrait être amené à se départir de ce montant de 1,1 million de francs CFA», a tenté de rassurer le ministre. Le gouvernement, selon lui, pourrait donc se porter garant de certains candidats au projet.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire