Au ministère des Eaux et forêts, les tensions ne se sont pas apaisées. À la suite de leur assemblée générale du 1er août et après avoir entrepris certaines démarches, les agents réunis au sein du Syndicat national des professionnels des Eaux et forêts (Synapef) ont décidé de se mettre en grève dès le 19 août. Leur ministre, le général de brigade Maurice Ntossui Allogo qui aurait finalement jugé leurs revendications distrayantes et pas réalistes, aurait claqué la porte aux partenaires sociaux.

Aux Eaux et Forêts, le ministre et les syndicalistes ne parviennent pas à s’entendre. © GabonReview

 

Sous l’ère de la Transition, le ministère des Eaux et forêts va-t-il entamer un nouveau cycle de mouvements de grève ? En Assemblée générale (AG) le 14 août, le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Sybapef) a annoncé le lancement d’un mouvement de grève dès le lundi 19 août. Après l’AG du 1er août, le Synapef avait déposé, au cabinet du ministre Maurice Ntossui Allogo, un préavis de grève. En réponse de quoi, le membre du gouvernement de la Transition a rencontré les responsables du syndicat le 7 août. Si le général de brigade a, selon le Synapef, «reconnu le manque de communication et approuvé les demandes légitimes du personnel», se disant ouvert pour discuter, aucun cadre de travail n’a été posé.

Des rencontres vaines

«Les jours passant, le préavis de grève s’est arrêté hier (13 août, NDLR.). Alors qu’on s’apprêtait à faire l’AG pour demander l’avis de la base, il nous a appelé ce matin. A l’issue de ces deux rencontres, on a été très surpris de sa réaction dans la mesure où il ne tient pas compte de nos revendications, finalement», a regretté Prince Marc Nsole Bitéghé, le secrétaire général adjoint du Synapef. Selon le procès-verbal de l’AG du 14 août, le ministre Ntossui Allogo qui a, durant cette journée, reçu à deux reprises les syndicalistes, s’est débiné. «Le ministre a balayé du revers de la main nos propositions les trouvant distrayantes et pas réalistes, estimant qu’on lui perd du temps», peut-on lire dans le procès-verbal.

Le général de brigade aurait reproché aux partenaires sociaux de ne pas avoir une bonne lecture de sa vision, que les syndiqués assurent d’ailleurs ignorer, car n’ayant jamais été déclinée à l’ensemble des services de ce département ministériel. Le ministre aurait décidé de ne pas revisiter l’arrêté 43 décrié, assurant que le texte lui permettrait de fonctionner et d’investir. Maurice Ntossui Allogo aurait, dans ce contexte, jugé irrecevable la demande des agents. «Le ministre affirme ne pas se préoccuper de la grève des agents et que même s’il y a un nouveau ministre, nous n’aurons aucune solution», souligne le procès-verbal selon lequel, «à la suite des discussions se sentant acculé, le ministre a claqué la porte». Aucune solution n’a donc été trouvée.

Démission du président du Synapef

Dans la foulée de cette AG, les agents se sont dirigés à la Primature où ils ont déposé une demande d’audience. Ils veulent désormais avoir pour interlocuteur le Premier ministre ou le Président de la Transition.

Pour rappel, les agents des Eaux et Forêts revendiquent le paiement de leurs primes et la révision de l’arrêté 43 fixant lesdites primes ou l’application stricte dudit texte. L’application actuelle ne permet pas, selon eux, une répartition équitable de la prime et profiterait au ministre des Eaux et Forêts qui, depuis son arrivée, aurait déjà ponctionné la somme de 600 millions de francs CFA sans amélioration des conditions de travail des agents.

Les syndiqués parlent d’un gouffre à sous qui aurait «fait perdre la tête» au membre du gouvernement de la Transition et qui pourrait expliquer sa posture. C’est donc à juste titre qu’ils préfèrent désormais avoir pour interlocuteur le Premier ministre ou le président de la Transition au lieu de leur ministre, Ntossui Allogo, qu’ils qualifiaient déjà de «pire que Lee White». Ils se disent «déçus qu’un compatriote Gabonais s’illustre par de tels agissements» et craignent de s’enliser dans un nouveau cycle de grèves après les quatre dernières années de mouvements d’humeur syndicaux. Dépité, se sentant désabusé et se disant touché devant la réaction de Ntossui Allogo, le président du Synapef, Serge Roland Pambou, a déposé sa démission.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Dans la vie il ne faut humilier quelqu’un, mais ce que vous avez fait à lee write, vous êtes déjà entrain de payer , ce ministre est gabonais comme, laisser les choses des gabonais, aux gabonais eux-mêmes, gabonais de souche, une bande de homophobes, racistes. Vos vies ont beaucoup changé .les personnes qui ont un ministre gabonais pourquoi parler de grève ?

  2. Jean Jacques dit :

    Dites nous ,vous revendiquez quoi encore?lee write n’était pas gabonais, maintenant c’est gabonais plus compétent, olingui: » a dit regarder ce qu’on fait « .Depuis que vos putschistes sont au pouvoir est ce que le quotidien a changé ? Le chômage des jeunes le gvnment FANTOCHE NE VEUT RIEN SAVOIR, la vie continue de faire ravages, les salaires misérables seulement le 25 ,26, 27 à partir du 28 du mois le travailleur gabonais n’a plus rien, la situation administrative tjrs un problème, la retraite tjrs un problème, a l’hôpital pas de changement, Éducation c’est le chaos total,les salaires Miserabondes,manque d’enseignants, l’insécurité sans solution, la corruption, on a vu comment son frère gérait l’argent public était déjà les finances de ses parents ,ses femmes ouvert les conneries des fondations entretenuent par l’argent public, il fait des voyages qui n’apportent rien,qui coûtent chers au pays,olingui dépense plus de 5milliards pour organiser son fameux dialogue, ses milliards ne devraient pas permettre à l’état d’acheter les tracteurs pour l’agriculture ? Ou création des postes budgétaires dans l’administration publique et recruter les jeunes ?Comme les demandeurs d’emplois sont les enfants de pauvres ils doivent entreprendre, ou faire les petits métiers, comme ça leurs enfants, parents et amis sont recrutés à la fct publique. On a vu sans VERGOGNE c’est Éthiopie qui octroi 350 bourses aux gabonais, maintenant le Burkina qui donne les tracteurs voilages la souveraineté du Gabon, un pays avec le pétrole, manganèse, Bois,l’or,un pays seulement 2millions d’hbts, un peuple aveugle croit aux VENDEURS D’ILLUSIONS.
    En Chine ou même aux États-Unis, France aucun politicien gagne 2ooo.ooo ou 5millions de yuan,dolars ou euros,dans ses vraies Républiques la politique c’est pas devenir riche,or au Gabon un seul ministre gagne plus de 2millions par mois sans compter les primes,il privé un bon nombre des citoyens de manger, si on donnait 1ooo.ooo par ministre, l’état va beaucoup économiser et cet argent va permettre de financer le social.Le pays c’est une famille, vous avez 5enfants,le partage doit être igual,juste mais au Gabon un petit groupe des mafieux, criminels séquestre des revenus des richesses du pays.
    Il n’y pas de changement au Gabon.

    Il ne faut pas faire la grève, les Bongos ont laissé votre pays.
    Olingui a parlé et sa bande ont dit laissé le Gabon aux gabonais de souche, voilà la félicité d’olingui.
    Comme ça à montrer que le pouvoir appartient au peuple, et votez le NON et 2025 il faut, il faut et il faut choisir qui pourrait être président celui qui a ke 3courage de mettre fin à des hyper-salaires,rendre équitable des revenus des richesses du pays pour les citoyens, quelqu’un qui mettre la politique de recruter tous les citoyens diplômés et donner 1 salaire minimum aux chômeurs sans diplômes, c’est possible il suffit de diminuer les salaires des politiciens. 2025 il faudra élire quelqu’un qui n’a pas les biens hors du pays, qui seulement 1 seule femme, qui n’est pas cité dans les cas de corruption, qui va mettre fin l’hypotisme, qui va lutter contre l’insécurité, en mettant les caméras surveillances,les postes de polices de proximités. Les caméras sur les uniformes des forces de défenses pour mettre fin des crimes, abus, raquettes de ses agents.

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