Sorti de prison en avril dernier, l’ancien porte-parole de la présidence de la République, qui relance peu à peu ses affaires, continue de clamer son innocence, tout en laissant entendre qu’il n’a jamais fait de politique, y compris lorsqu’il travaillait aux côtés d’Ali Bongo.

Ike Ngouoni Aila Oyouoni face à la presse, le 6 avril 2024. © GabonReview

 

«Finalement, je vais faire ce que j’ai toujours su faire». Passionné par la communication dont il est diplômé, Ike Ngouoni Aila Oyouoni, ancien porte-parole de la présidence de la République, peut à nouveau se projeter dans l’avenir après cinq années de détention au Gabon. L’ex-collaborateur d’Ali Bongo, qui séjourne depuis quelque temps en France, tente de se relancer dans les affaires avec sa nouvelle agence de communication Aila pour laquelle une collaboration avec l’agence de relations publiques Zambez est envisagée dans le but d’étendre ses activités à l’Afrique centrale puis à l’ensemble du continent, apprend-on de Jeune Afrique.

Mais tout en se projetant, Ike Ngouoni dont on ne sait toujours pas s’il a totalement été blanchi par la justice après avoir été libéré, le 3 avril 2024, par décision du général Brice Clotaire Oligui Nguema, veut que les choses soient claires : il est innocent des accusations qui ont été portées contre lui dès 2019 et qui lui ont valu d’être condamné à 8 ans de prison en juillet 2022. Chez nos confrères, ce proche de Brice Laccruche Alihanga juge «ubuesque» le procès qu’il a subi. Il assure n’avoir jamais détourné l’argent public.

«J’ai toujours clamé mon innocence, et je le fais tout autant aujourd’hui. Il est impossible que j’aie détourné des fonds, pour la simple et bonne raison que je ne gérais aucun fonds et que je ne signais aucun document bancaire», se défend celui qui a toujours considéré que cette affaire est plus politique qu’autre chose. Or, il laisse entendre que lui n’a vraiment jamais fait de politique, y compris aux côtés de son ancien patron.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Un bon sophiste. Ce n’est pas pour rien que tu étais avec Ali qui excellait aussi dans l’art de mentir et tricher. Penses-tu vraiment qu’un salaire de 50 millions mensuels et un maison de 600 millions, ton travail valait au contribuable de rémunérer à ce prix sachant que 40% des gabonais vivent dans la pauvreté? Vous aviez légalisé les détournement et la fraude c’est pourquoi tu peux dire que tu n’as rien détourné.

  2. Akoma Mba dit :

    Dans notre Gabon Nouveau làooo, personne n’a détourné. Mais comment serait-il possible quand on a été les Copains-Coquins d’Ali Baba et les 40 voleurs? Ecoutez, on vous déclare tous innocents, vous sortez tous de prison et vous allez dans vos paradis fiscaux et banques suisses chercher le miang car le Gabon est un pays riche, sous-développé et habité par des pauvres et ainsi un jour nous pourrions avoir une Classe Moyenne plus eau et électricité dans toutes nos maisons. Ce serait la moindre des choses au XXIÈME siècle même si certains préfèrent aller se laver au marigôt.

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