Intervenant dans le débat enflant ces derniers temps sur l’opportunité de voter «oui» ou «non» lors du prochain référendum constitutionnel, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo, président du parti Ensemble pour le République, rappelle dans une déclaration, ce mercredi 14 août, que «la Constitution est le texte fondateur qui définit le fonctionnement d’un État ou d’une Nation». Pour lui, elle devrait ressembler aux Gabonais et les rassembler.

Dieudonné Minlama Mintogo. © D.R.

 

Ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, Dieudonné Minlama Mintogo rappelle, dans un texte publié ce mercredi 14 août, qu’en attendant la publication de la mouture de la Constitution transmise au président de la Transition par le Comité constitutionnel, une lutte acharnée oppose déjà les partisans du «oui» à ceux du «non». Alors que rien n’a filtré de cette mouture et que dans les chaumières, on suppute sur les potentiels points cruciaux de ce texte, les tenants du «oui» comme ceux du «non» sont déjà sur le terrain pour inviter les populations en faveur de l’un ou de l’autre bord. 

Le leader de Ensemble pour le République, lui, fait plutôt savoir qu’«il est bon que la majorité, sinon la quasi-totalité, des Gabonaises et des Gabonais se sentent concernés et s’approprient cette Constitution pour la défendre dans son esprit et dans son essence». Ceci, d’autant plus que ce texte «est le socle sur lequel se posent les règles et les lois qui régissent le fonctionnement des institutions et organisent leurs rapports».

Dieudonné Minlama estime alors qu’«une Constitution ne saurait être la propriété d’une partie de Gabonais au détriment d’une autre». De ce point de vue, fait-il remarquer qu’«une Constitution appartient à toutes les composantes d’une Nation dans sa globalité et dans toute sa diversité». Toute chose le laissant dire qu’il n’est pas bon que «la prochaine consultation référendaire se déroule sous la forme d’un affrontement partisan entre les défenseurs du «oui» et les défenseurs du «non»».

Au président de la Transition qu’il présente comme «défenseur de la Constitution», il suggère de poursuivre les consultations avec les différentes forces vives de la Nation afin d’harmoniser les positions et d’aboutir à la version la plus consensuelle possible.

«Il est bon, que le texte final qui sera proposé au peuple gabonais nous ressemble et nous rassemble», dit-il, faisant savoir que «le prochain référendum doit être un plébiscite du «Oui» pour consacrer la prochaine Constitution comme le socle consensuel sur lequel, ensemble, nous allons bâtir  le nouveau Gabon tant rêvé par nos compatriotes».  

S’il estime que la réussite de l’actuelle Transition est à ce prix et uniquement à ce prix, il souligne que «la victoire du «non» est à proscrire, car  elle plongerait le pays dans une impasse politique aux conséquences inconnues et consacrerait l’échec de la présente Transition». «Il est donc vital que toutes les dispositions démocratiques soient prises, en amont, pour une victoire sans bavure du «Oui consensuel»», a-t-il préconisé, ajoutant que «le peuple gabonais est un peuple de dialogue, de consensus et d’inclusion». 

Dans ce contexte. Il invite à assumer, ensemble, «notre héritage  commun pour un Gabon plus fort et uni».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Olingui et sa bande des mafieux, comme imposer aux citoyens de voter le Oui sans que le peuple sache le continu? Le pouvoir appartient au peuple, c’est comme dire une personne de signer le contrat du travail sans dire,Non il faut d’abord rendre publique la fameuse constitution

  2. Jean Jacques dit :

    Les africains toujours dans le bandisme et vouloir rester au pouvoir par les méthodes floue,olingui doit respecter ces paroles,il avait rendre le pouvoir aux civiles après la transition. La place des militaires est dans les casernes.

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