Ce mercredi 14 août, le conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est réuni en session extraordinaire. Dans le sillage du scandale informatique qui secoue l’entreprise, le conseil a évoqué cette question et statué sur la dette de la société vis-à-vis d’Aggreko.  

Joël Lehman Sandoungout s’exprimant à l’issue du Conseil d’administration. © GabonReview

 

À huis clos, les membres du Conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) se sont réunis ce mercredi 14 août en session extraordinaire avec deux points inscrits à l’ordre du jour. D’une part, a indiqué le directeur général de la SEEG à l’issue des travaux, la situation des relations de la SEEG avec la société Aggreko qui fournit de l’énergie à Libreville. «Le conseil a autorisé la direction générale à contracter avec les banques pour régler définitivement les arriérés que nous avons avec cette société», a fait savoir Joël Lehman Sandoungout.

Instantané du Conseil d’administration. © GabonReview

«Mais à côté de cela, il y a un scandale qui agite la SEEG concernant le piratage de notre système informatique», a poursuivi le directeur général de la SEEG évoquant le deuxième point inscrit à l’ordre du jour. «Les enquêtes sont en cours nous avons des agents qui sont à la DGR en train d’être interrogé», a-t-il informé indiquant que le SEEG a pris un avocat pour suivre ce qu’il appelle une «affaire rocambolesque». Alors que cette affaire alimente la toile, Joël Lehman Sandoungout a souligné que le pot aux roses a été découvert «plusieurs semaines en arrière».

Notamment, par les agents affectés par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) au sein de la SEEG. Ces derniers, «menaient leur enquête» et ont découvert les serveurs pirates au sein de la SEEG. «Pour l’instant comme l’enquête se poursuit, nous restons prudents sur l’impact financier et l’impact commercial de cette découverte», a déclaré Joël Lehman Sandoungout.

 
GR
 

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