Dans le but de résorber le problème d’accès à la ville côtière de Cocobeach, une enveloppe de 8,8 milliards de francs CFA aurait déjà été réservée pour la construction d’une route 2×2 voies partant de Ntoum, a annoncé Brice Clotaire Oligui Nguema ce mardi 13 août, précisant néanmoins que cette infrastructure nécessitera le paiement d’un droit de passage dont le montant est déjà à l’étude au gouvernement.

© D.R. (ajout panneau par GabonReview)

 

«Le problème d’accès à votre localité se pose avec acuité», a déclaré ce mardi Brice Clotaire Oligui Nguema s’adressant aux populations de Cocobeach dans le cadre de la 5e étape de sa tournée républicaine dans la province de l’Estuaire. Pour y remédier, il a annoncé «des mesures immédiates», dont la plus attendue : la construction d’une route praticable en toutes saisons. Cette infrastructure, a informé le président de la transition, nécessitera un financement de 8,8 milliards de francs CFA. De l’argent qui serait déjà en réserve.

Il s’agira, a-t-il également précisé, d’une route 2×2 voies partant de la commune de Ntoum. «Cette route sera réalisée par une société brésilienne», et le ministre des Travaux publics a été instruit de lancer le chantier dans les meilleurs délais. L’objectif étant de faire de cette localité «une cité balnéaire» où seront bientôt construits un hôtel de 50 chambres, un centre commercial, un plateau sportif, une cité administrative, un débarcadère, etc.

Toutefois, rappelant aux populations en liesse que «le développement coûte cher», le chef de file du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a prévenu que l’accès à cette future route de 80 kilomètres sera payant. Il s’agira donc d’une route à péage.

«Les autorités, le Premier et son gouvernement, vont trouver le montant à allouer au passage. C’est comme ça que les villes se développent. Il faut donc accepter le péage. C’est un principe qui marche partout et qui nous permet d’entretenir les routes. L’État ne peut pas tout faire. Et quand l’État fait, il faut la compensation des populations. C’est ça le développement que nous voulons», a-t-il exhorté, appelant notamment à «la responsabilité» de la part des habitants de Cocobeach et celle de ses visiteurs.

En marge des nombreux projets annoncés pour la localité, Brice Clotaire Oligui Nguema a octroyé une enveloppe de 500 millions de francs CFA. Cet argent servira, a-t-il dit, à réaliser les projets prioritaires à très court terme afin de «commencer à soulager les besoins des populations».

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Akoma Mba dit :

    Il faut une autoroute à péage entre Libreville et Bata. La Guinée Equatoriale était disposée à la consyruire toute seule et les vaut-rien du régime antérieur s’y étaient opposé, avec une bretelle vers Oyem.
    Il faut construire des routes droites. On n’a pas besoin de passer par le Moyen-Ogooué pour aller au Nord du Gabon. Chez les autres, chaque autoroute va vers les mêmes régions sur la même voie, ce qui mènr à construire moins de kilomètres.
    Selon mes sources des Ponts et Chaussés, vu qu’il n’y a pas de montagnes à creuser pour faire des ponts et tunnels, en moins de 10 ans, le Gabon peut jouir d’autoroutes et mieux se développer.
    Avec les autoroutes, plus de la moitié de la population de Libreville n’aurait plus besoin de travailler ni de vivre à Libreville dans notre ère d’internet.

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