Variole du singe : le Gabon appelle la population à la vigilance

Au Gabon, il n’existe aucun cas de contamination de variole du singe ou MPOX dont l’épidémie a démarré en République démocratique du Congo en avril dernier. Cependant, le ministère de la Santé appelle la population à plus de vigilance et invite toute personne à se rendre immédiatement dans une structure de santé en cas de symptômes. 

Le Gabon prévient contre l’épidémie de la variole du singe. © Brian W.J. Mahy/AFP

Face à la menace de la variole du singe, encore appelé MPOX, déclarée en République démocratique du Congo en avril dernier, le ministère de la Santé appelle la population gabonaise à plus de vigilance. Notamment à se rendre dans une structure hospitalière en cas de fièvre élevée, de fatigue, de douleurs musculaires et d’éruption cutanée, signes pouvant indiquer une infection par cette maladie.

La variole du singe est une maladie infectieuse contagieuse pouvant entrainer des formes graves, voire mortelles dans 10% des cas. Ainsi, bien qu’à ce jour il n’existe aucun cas de contamination au Gabon, le ministère de la Santé a pris un certain nombre de dispositions pour prévenir et lutter contre une éventuelle importation des cas du fait du flux des populations. 

Parmi les actions prévues, on note entre autres de la mise en alerte du système de surveillance ; l’élaboration du plan de préparation et de riposte contre une éventuelle épidémie de MPOX ; l’acquisition de la capacité de diagnostic le renforcement de la surveillance et l’alerte précoce par la mise à disposition des définitions des cas dans les formations sanitaires et aux postes-frontière et le renforcement des capacités du personnel dans les structures hospitalières. 

Aussi, il est recommandé aux populations de prendre quelques précautions. Notamment éviter tout contact avec les animaux morts en forêt ; manger la viande de brousse bien cuite ; se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon et se rendre immédiatement dans une structure sanitaire en cas de symptômes évocateurs. Noter que d’autres pays comme le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Ouganda enregistrent actuellement des cas.