S’il a informé y avoir investi à titre personnel depuis 2003, le président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé ce lundi 12 août l’octroi d’une enveloppe de 1 milliard de francs CFA au profit de la commune d’Akanda en vue de son développement.

Vue du carrefour Gigi à Akanda. © GabonReview 

 

Première étape de sa tournée républicaine dans la province de l’Estuaire, la commune d’Akanda a reçu le général Brice Clotaire Oligui Nguema ce lundi. Le président de la transition n’a pas caché qu’il a un attachement particulier à cette localité située au nord de Libreville pour y avoir acquis une parcelle de terrain en 2003 et y avoir consenti des investissements. Ainsi, en affirmant «je suis akandais», le chef de file du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a fait comprendre qu’il est au fait des réalités vécues par les habitants de cette jeune commune en plein développement.

Aussi, a-t-il annoncé, pendant son discours au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé, la mise à disposition d’une enveloppe de 1 milliard de francs CFA dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations de cette composante de la zone dite du Grand Libreville. Concrètement, cet argent servira, a-t-il précisé, à «la réalisation des projets prioritaires qui auront un impact direct sur le quotidien des populations».

«Messieurs et Mesdames les Délégués spéciaux, je vous invite à faire bon usage de cette enveloppe qui permettra de renforcer les programmes entamés pour le développement de la commune dont vous avez la charge», a adressé le président de la transition avant de se diriger vers les étapes d’Owendo et de Libreville pour cette première journée de sa tournée dans la province de l’Estuaire. Tournée prévue du 12 au 15 août 2024.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Yann Lévy Boussougou-Bouassa dit :

    Je ne sais pas si nos collectivités disposent de documents permettant la planification urbaine. Si tel n’est pas le cas, il faudrait absolument y remédier. Cela permettrait d’identifier les préoccupations locales (actuelles et futures), de mieux y répondre et de se projeter sur l’avenir. Il n’y a qu’à cette condition que ces fonds serviraient vraiment à quelque chose. C’en est assez de ces solutions homéopathiques et de cette absence d’anticipation.

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