Lancée cette semaine, une opération de vérification du circuit de distribution du sucre récemment importé du Brésil a lieu actuellement à Libreville, qui vise à débusquer et à punir les fournisseurs faisant dans la rétention du produit dans le but de créer une pénurie afin d’en augmenter le prix de vente.

Une vue des 11 000 tonnes de sucre importées du Brésil en juillet 2024 destinées à la consommation nationale. © DGC

 

Où sont donc passées les 11 000 tonnes de sucre récemment importées du Brésil destinées à la consommation nationale ? Plusieurs semaines après la réception de la cargaison au port d’Owendo, la pénurie continue de sévir. Une situation qui a poussé la direction générale du Commerce (DGC) a investir le terrain dans le cadre d’une opération de vérification du circuit de distribution de ce produit de première nécessité.

La stratégie de la direction générale du Commerce est simple, mais efficace : vérifier que les distributeurs ayant acquis des quantités de sucre au port d’Owendo et dont les noms figurent sur une liste ont bel et bien écoulé leur stock ou sont en passe de le faire. Pourtant, il n’a pas fallu longtemps à l’équipe conduite par Zéphirine Etotowa Ntutume de découvrir d’importantes quantités d’or blanc amassées dans les entrepôts. «Il nous revient que certains distributeurs font dans la rétention de ce produit essentiel à la consommation de grandes masses», se désole la patronne de la DGC qui annonce des sanctions.

Accompagnées d’agents de la police nationale, les équipes de la DCG seront en effet amenées à infliger des amendes aux opérateurs économiques véreux, particulièrement aux récidivistes. «Ces amendes vont de 1 million de francs CFA à plus», informe Mme Etotowa Ntutume qui souhaite une sanction dissuasive.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. test dit :

    Si on verifie bien cette mafia, je parie qu’il y a au plus 2 ou 3 gabonais impliques, mais les reste ce sont des expatries de l’afique de l’ouest et dans une grande majorite des Libanais.

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