Port-Gentil : Un mineur jeté en prison pour braquage
La Police judiciaire de la ville de Port-Gentil a récemment mis aux arrêts un individu âgé de 17 ans. Présumé coupable d’un braquage perpétré au quartier Matiti, dans le 4e arrondissement, il a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt du Château, le 12 juillet dernier.
Le 12 juillet, Marvin Magassi alias Ibrahim a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt du Château à Port-Gentil. Arrêté par la Police judiciaire (PJ) pour vol à main armée, ce jeune gabonais 17 ans aurait troqué sa tenue scolaire pour le costume de braqueur. Il a récemment opéré au quartier Matiti, dans le 4e arrondissement de la capitale économique avec l’un de ses complices en cavale. Ce jour-là vers 1h du matin, ils ont intercepté un individu qui rentrait chez lui après une fête entre amis. Pour intimider ce dernier, Ibrahim sort un couteau tandis que son compère réussit à lui arracher le sac puis prendre la fuite.
Une course-poursuite sera engagée et Ibrahim ne parviendra pas à s’échapper. Il sera pour ainsi dire, rattrapé par sa victime avant d’être saisi par les agents de la PJ en patrouilles dans le secteur. Ces derniers retrouveront l’arme qui avait servi au braquage ainsi que plusieurs effets portés par le présumé suspect au moment des faits. «J’ai braqué un homme au niveau de Matiti. J’avais le couteau ce jour-là. Et quand les agents sont arrivés, j’ai essayé de me défendre ils m’ont interpellé», a avoué le présumé accusé.
«La personne qui a été dérobée m’a poursuivi et m’a attrapé. Ce jour-là je sortais du snack et le couteau c’était pour me défendre en cas de bagarre. La seule fois que j’ai eu à braquer c’est quand on m’a attrapé, mais je reconnais avoir braqué la personne», a-t-il ajouté. Il a immédiatement été placé en garde à vue, pour les poursuites judiciaires puis déféré chez le procureur de la République avant d’être placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt du Château. À Port-Gentil, la PJ a lancé depuis des jours une vaste opération pour traquer les braqueurs, dans certains quartiers suite à la montée vertigineuse de braquage.
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