Après l’accident mortel survenu au PK12 le 19 juin, le site de débarquement-embarquement des taxi-bus dans la zone a été ramené à l’École nationale d’administration. Mais l’emplacement imposé par la municipalité n’arrange personne. Braquages, peines pour rallier le PK12, prolongation anarchique du marché, stationnements inopportuns et dangereux sont autant de plaintes enregistrées par les différentes parties qui appellent la municipalité à aménager un autre lieu de débarquement.

Après l’accident du 19 juin au PK12, les taxis-bus ont été sommés de débarquer leurs clients au parking de l’ENA/EPCA. © D.R.

 

À Libreville après l’accident, le 19 juin au PK12, ayant fait trois morts avec à la clé plusieurs blessés, la municipalité a délocalisé le site de débarquement des taxis-bus en provenance de la gare-routière de Libreville, au parking de l’École nationale d’administration (ENA) et de l’École de préparation aux carrières administratives (EPCA), à quelques centaines de mètres de l’ancien site. Une situation qui embarrasse les usagers de ces taxis-bus qui doivent désormais parcourir une longue distance à pied pour regagner le PK12.

Ce parcours piéton épuise les personnes âgées en plus d’inquiéter plus d’un, du fait de l’insécurité régnant dans la zone. «Cette zone n’est pas bonne parce qu’il y a le braquage», a déclaré un usager de la route. «Quand les taxis déposent les clients, les jeunes délinquants leur arrachent les sacs et fuient dans l’EPCA», a déclaré un autre, témoin de plusieurs scènes de banditisme. La délocalisation du point de débarquement a tout aussi eu pour conséquence l’érection d’un nouveau marché anarchique, sinon le prolongement, jusqu’au niveau de l’ENA et de l’EPCA, de celui qui existait déjà au PK12 et que la municipalité a du mal à contenir,

Un état de fait qui gêne la circulation sur les trottoirs occupés par des commerçants indisciplinés et que décrie la direction générale de l’ENA. Celle-ci invite la municipalité à envoyer les automobilistes ailleurs, sur un site sécurisé pour l’embarquement et le débarquement des passagers. Une situation que comprennent d’ailleurs les transporteurs qui, pour leur part, s’agacent néanmoins des récriminations de leurs clients qui boudent désormais le tarif du parcours Gare-routière/PK12 d’autant plus que le trajet a été saucissonné. Un tarif fixé à 400 francs CFA par place.

 

 
GR
 

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