À Port-Gentil, le Mandji Battle Dance, la plus grande compétition de danse urbaine de la province de l’Ogooué-Maritime, vient d’être confirmée dans sa 3e édition. Le 8 juillet, lors d’une conférence de presse, les organisateurs ont apporté des précisions sur les prix à gagner, les dates et les différents formats du tournoi. 

La responsable du label Anouva productions, Isabelle Ekhang Minko (centre) présentant la 3e édition du Mandji Battle dance, le 7 juillet 2024 à Port-Gentil. © GabonReview

 

Au cours d’une conférence de presse tenue dans un hôtel de la capitale économique, Port-Gentil, par le comité d’organisation, le Mandji Battle Dance, la plus grande compétition de danse urbaine de la province de l’Ogooué-Maritime, a été confirmée dans sa 3e édition. Après quatre années d’absence, ce concours de danse marrainé par Carmen Ndaot, ne change pas de format, mais néanmoins annonce du beau spectacle avec notamment quelques ajustements. 

«Après une longue absence de 4 ans due à la Covid-19, le Mandji battle dance est de retour. Avec la volonté des uns et des autres nous avons décidé d’organiser cette 3e édition», a confirmé la responsable du label Anouva productions, Isabelle Ekhang Minko. 

En effet, il s’agit d’une compétition de danse qui a vu le jour en 2018 vissant à rassembler les jeunes autour de la danse urbaine. L’objectif de cet événement qui a vu la présence de près de 1 500 Port-Gentillais et Port-Gentillaises lors des deux dernières éditions est «d’occuper les jeunes en cette période de vacances, les amener à s’exprimer autour de la danse», indique Isabelle Ekhang Minko.  

Ce tournoi dans sa 3e édition ne s’articulera pas seulement autour de la danse. Les organisateurs ambitionnent la mise en place des séances d’éducation et de sensibilisation, sur les fléaux qui touchent la société gabonaise, mais surtout les jeunes. C’est dans cet optique que des associations et des organisations non gouvernementales œuvrant dans ces domaines, ont décidé de faire valoir leurs compétences lors de ce grand rendez-vous de danse urbaine. 

«Cette année nous voulons en plus de parler de la sexualité des jeunes, la délinquance, les drogues, nous voulons toucher les questions liées à l’environnement. Ces questions sont d’une importance capitale de nos jours et donc, il est important d’en discuter avec eux du développement durable», estime le manager du Label Anouva. 

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Débutée le 10 juin dernier, les inscriptions ont pris fin le 5 juillet 2024. Le début de la compétition de qualification a été fixé ce mercredi 10 juillet. C’est le samedi 10 août, que les finalistes de cette 3e édition seront connus avec des très belles récompenses. En effet, comme à la précédente édition les organisateurs pour ce qui est des chèques des vainqueurs ont décidé de ne rien changer. À cet effet, le montant de la première place a été fixé à 1,5 million de FCFA, 750 000 FCFA pour la seconde place du podium, 500 000 FCFA pour la 3e marche du podium tandis que le 4e groupe aura la somme de 300 000 FCFA. 

«Pour cette année nous aurons douze groupes en compétition. Malgré le déficit des partenaires les prix sont restés les mêmes, et nous avons jugé utile pour cette année de faire participer les autres localités. Aussi, tous les groupes vont s’affronter sans tenir compte de leur situation géographique» précise le manager général du Mandji battle dance, Jacques Moussavou. 

Pour le vainqueur de la précédente édition, Anthonio Crush, le retour du Mandji battle dance tel un Phoenix qui renaît de ses cendres est une bonne initiative, étant donné qu’il va participer à la lutte contre l’oisiveté chez les jeunes. «Lorsque le Mandji battle dance revient cela fera en sorte que les jeunes soient occupés, ça va également empêcher qu’ils fassent des bêtises», souligne Anthonio Crush. 

 
GR
 

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