Dans son ambition de transformer la vie des enfants en leur assurant l’accès à des services essentiels de santé, d’éducation et de protection, l’Unicef a entamé en fin de semaine dernière, à Port-Gentil, une discussion avec le secteur privé. Ce, afin de créer un partenariat pour atteindre ses objectifs humanitaires au Gabon.

Quelques responsables d’entreprises et des membres de l’Unicef, le 23 juin 2024 à Port-Gentil. © D.R.

 

A Port-Gentil, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), dans un élan de redynamisation des partenariats stratégiques, a réuni le 21 juin 2024, les acteurs clés du secteur privé. Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer l’importance capitale des investissements pour la petite enfance, dès les 1 000 premiers jours de vie, pour un impact durable et significatif.

«Imaginez un Gabon où chaque enfant a la clé de son avenir, où ses droits sont non seulement reconnus mais pleinement réalisés. C’est le monde que nous bâtissons ensemble, grâce à la responsabilité sociale des entreprises et à notre engagement collectif envers la jeunesse», souligne l’Unicef dans un communiqué rendu public le 22 Juin 2024.

Les discussions ont ouvert des horizons prometteurs pour des collaborations mutuellement avantageuses, marquant le début d’un dialogue constructif pour améliorer le quotidien des enfants et des familles gabonaises. L’organisation onusienne dédié au bien-être des enfants à l’échelle mondiale appuie l’importance vitale de ce partenariat avec le secteur privé pour atteindre ses objectifs humanitaires.

De nombreuses entreprises s’engagent déjà activement pour les droits de l’enfant, «mais les défis demeurent, notamment dans les domaines suivants : 40 % des enfants de moins d’un an ne sont pas vaccinés contre les principales maladies infantiles ; près de 50 % des enfants de moins d’un an ne sont pas vaccinés contre la rougeole ; 25 % des enfants redoublent leur année en primaire ; 8 % des jeunes adultes ont été victimes de violences sexuelles avant l’âge de 18 ans et 62 % des enfants ne bénéficient pas de protection sociale adéquate», a fait savoir l’Unicef.

Face à ces chiffres, les représentants du secteur privé ont exprimé leur volonté de contribuer efficacement aux initiatives de l’Unicef-Gabon. La représentante adjointe de l’Unicef, Dina Rakotoharifetra, a salué les perspectives qu’offre ce partenariat naissant. Elle a insisté sur la synergie des ressources et de l’expertise du secteur privé avec l’expérience de l’Unicef pour maximiser l’impact sur le terrain. Cette première rencontre a également mis en évidence la détermination des deux parties à collaborer de manière transparente et respectueuse des valeurs et objectifs stratégiques de chacun.

Présente dans 191 pays et territoire pour sauvegarder les droits de chaque enfant, l’Unicef collabore avec les gouvernements, les ONG et le secteur privé pour transformer la vie des enfants en leur assurant l’accès à des services essentiels de santé, d’éducation et de protection.

 
GR
 

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