Au Gabon où plusieurs chantiers routiers ont été lancés par le CTRI, notamment sur la RN1, le ministère des Travaux publics envisage de limiter le poids à l’essieu des véhicules. L’objectif étant de préserver les infrastructures, dont les ponts pour la plupart vieillissants.

Des grumiers sur une route du Gabon. © D.R.

 

En termes de construction d’infrastructures publiques au Gabon, les nouvelles autorités entendent imposer le retour à «la norme», quitte à en créer lorsque celle-ci n’existe pas, par exemple, pour ce qui concerne la construction des routes en béton armé. Mais si des normes existent, les militaires au pouvoir envisagent de les faire respecter. C’est notamment ce qui devrait arriver prochainement pour la circulation des véhicules lourds sur la Route nationale 1 (RN1). Les transporteurs de grumes sont particulièrement visés.

«Vous verrez s’installer une unité des Travaux publics avec un équipement de pesage aux billes, pour exiger que désormais tous les poids lourds n’excédent plus 13 tonnes à l’essieu», a annoncé le général Flavien Nzengui Nzoundou lors d’une récente visite d’inspection des chantiers à Kango (Estuaire). Si le ministre des Travaux publics a précisé que cette limitation du poids est une norme de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac), il a surtout fait comprendre à que la mesure vise à préserver les infrastructures, dont les ponts pour la plupart vieillissants sont les plus impactés par le surcharge des grumiers et autres gros porteurs.

Le membre du gouvernement a d’ores et déjà invité les responsables administratifs du département du Komo à mener des sensations auprès des services concernés par la mise en pratique de la mesure à venir. Le but, a-t-il dit, est de «protéger les deux ponts» de Kango, dont le plus ancien a été construit il y a 40 ans.

 
GR
 

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