Prévu pour s’achever le 31 août prochain, le mandat de l’UNOCA sera prorogé de trois ans, soit du 1er septembre 2024 au 31 août 2027. Une décision du secrétaire général de l’ONU prise le 10 juin dernier au Conseil de sécurité, afin de «mieux accompagner la sous-région dans sa quête de paix, de stabilité et de développement». 

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale, Abdou Abarry, le 10 juin 2024. © ONU/Eskinder Debebe

 

Le 10 juin 2024 au Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), António Guterres a recommandé la prorogation du mandat du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale. Ce, afin de continuer à jouer son rôle en matière de diplomatie préventive pour une nouvelle période de trois ans.

«La fragilité persistante de la paix et de la sécurité en Afrique centrale exige un appui continu de l’ONU, en particulier dans les domaines de la diplomatie préventive, de la médiation et de la consolidation et du raffermissement de la paix», a indiqué António Guterres. Dans cette perspective, il recommande que le mandat de l’UNOCA, expirant le 31 août 2024, soit prorogé du 1er septembre 2024 au 31 août 2027. 

Son représentant spécial, Abdou Abarry, qui a eu des consultations avec plusieurs partenaires avant la session, a précisé que ce renouvellement est fondamental pour «mieux accompagner la sous-région dans sa quête de paix, de stabilité et de développement». Il facilitera également la densification de la coordination des activités de l’UNOCA avec la Commission de la CEEAC, notamment en ce qui concerne «la promotion de la démocratie, la protection des droits de l’homme […] et la préservation de l’environnement, qui sont tous des éléments essentiels pour assoir les bases de la prospérité et du développement partagés, auxquels tous les peuples d’Afrique centrale aspirent».

Au cours de cette session, le secrétaire général de l’ONU a rappelé le rôle important de l’UNOCA dans cette dynamique, et souligne qu’il «continuera de resserrer son partenariat avec la CEEAC en vue de prévenir les conflits et de maintenir la paix en Afrique centrale, de renforcer la gouvernance nationale et régionale». Selon lui, cette coopération permettra aussi, entre autres, de «favoriser le développement durable, de s’attaquer aux problèmes de sécurité transfrontalière et de promouvoir la participation effective des femmes, des jeunes et de la société civile aux activités d’alerte rapide ainsi qu’à la consolidation et à la pérennisation de la paix».

 
GR
 

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