Invité de l’Entretien du jour (EDJ) sur Global Africa Télésud le 14 juin, Alain Claude Bilie-By-Nze a, une fois de plus, affirmé que «la place des militaires est dans les casernes». Reconnaissant que le coup d’Etat au Gabon n’est que la résultante de l’échec de la gouvernance du pouvoir déchu, il regrette que les militaires s’activent à se maintenir au pouvoir au lieu de traiter les questions de fonds à l’origine des échecs passés. Ces enjeux qui pourraient tout aussi conduire à l’échec de la Transition.

Alain Claude Bilie-By-Nze, lors de l’Entretien du jour (EDJ) sur Global Africa Télésud, le 14 juin 2024. © GaonReview/Capture d’écran

 

Le Gabon est, depuis le 30 août 2023, dans une Transition dirigée par les militaires avec à leur tête le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Invité de l’Entretien du jour (EDJ) sur Global Africa Télésud, Alain Claude Bilie-By-Nze qui reconnait que le coup d’Etat a été applaudi par les populations, a réitéré son aversion pour la prise du pouvoir par la force et la gestion de l’Etat par les militaires. «Personnellement [je suis] contre la prise de pouvoir par la force. Je suis contre la gestion d’un État par des militaires. La place des militaires c’est dans des casernes, ce n’est pas à gérer un État», a-t-il déclaré. Pour lui, les militaires ont essentiellement pour rôle la gestion de la sécurité d’un pays. «Lorsque cela se passe mal, ils peuvent effectivement réorganiser les institutions pour un temps, mais pas pour s’installer au pouvoir. Et chercher à s’installer au pouvoir n’est pas une bonne chose pour la démocratie», a-t-il soutenu.

Interroger les vrais enjeux de développement

Le dernier Premier ministre d’Ali Bongo qui considère néanmoins que la Transition au Gabon est l’occasion pour le pays «de se remettre sur les bons rails, de réfléchir sur les erreurs passés», estime que cette période doit être mise à profit pour regarder les questions de démocratie, de droits de l’Homme, de développement, économique et sociale, d’infrastructures. «Il y a beaucoup de retards qui ne se justifient pas», a-t-il dit, reconnaissant des erreurs de gouvernance sous le régime déchu qui, estime-t-il, doivent être «interrogées à froid». «Je déplore qu’on soit passé à côté de cet examen de fond pour rapidement tomber à pieds joins dans une forme de réorganisation pour se maintenir au pouvoir», a-t-il soutenu.

Selon Bilie-By-Nze, il y a des enjeux autres que l’urgence de dessiner un portrait-robot du futur président de la République. «Lorsqu’on n’interroge pas les vrais enjeux, les solutions ne peuvent pas être bonnes», a-t-il averti pointant la faible diversification de l’économie gabonaise, une industrialisation freinée par le manque d’infrastructures, la faiblesse de l’activité agricole. «Ce sont des vrais enjeux de développement», a-t-il appuyé. Si pour beaucoup ces échecs sont imputables à la gouvernance d’Ali Bongo qu’il a accompagné en tant que ministre durant ses deux mandats, Bilie-By-Nze dit n’avoir été «qu’un Premier ministre pour les élections». L’homme n’a en effet passé que 7 mois à la Primature durant la période pré-électorale. Ce qui conjugué au coup d’Etat, aurait limité sa marge de manœuvre.

Aller aux élections

L’éphémère 2ème vice-président du Parti Démocratique Gabonais (PDG) rappelle avoir présenté, à son arrivée à la Primature, un programme de politique générale intégrant des réformes plus importantes et plus audacieuses de l’économie gabonaise avec, à la clé, la réorganisation des partenariats gabonais et un clin d’œil à la France. Des ambitions qui matérialisées, auraient permis au pays de sortir de l’ornière. Pour Bilie-By-Nze, le Gabon avait besoin d’un changement qu’Ali Bongo «a essayé de porter dans le domaine de l’Economie qui n’a pas été suffisamment porté sur la gouvernance». «Il faut améliorer la gouvernance, la démocratie gabonaise et le chemin qui est pris aujourd’hui est un chemin opposé à cette volonté d’amélioration», a dit l’homme qui assure avoir décliné des propositions de collaboration des militaires au pouvoir.

«Je ne suis pas preneur d’un poste pour un poste», a dit Bilie-By-Nze pour qui la Transition n’a pas vocation à tout faire. Alors que des chantiers sont lancés ici et là, il est certain que les nouvelles autorités se trompent dans leur élan. «Le temps de la Transition aurait dû être consacré à adopter une nouvelle Constitution, une nouvelle loi électorale et aller aux élections», a-t-il déclaré soulignant que le gouvernement issu des élections mettrait alors en œuvre des réformes. «On lance les grands travaux d’infrastructures sans en avoir les moyens», a-t-il regretté au regard de l’endettement élevé du pays. Bilie-By-Nze souhaite des élections ouvertes et crédibles pour éviter des problèmes de légitimité.

 
GR
 

20 Commentaires

  1. Roger-Gilles dit :

    Voilà un donneur de leçon qui nous faisait avalerai des couleuvres avec des propos convaincant. Merci pour les analyses à deux balles. ABO suscitant la pitié rien qu’à le voir, mais pour eux, c’est encore le seul apte à diriger le Gabon. ABO viré, le Gabon est mort n’est ce pas ?

  2. Gayo dit :

    Une chose est certaine, Oligui est loin d’être l’Ideal, mais Il est mieux que Ali Bongo et toi ACBBN réunis. Ali Bongo et toi faisiez montre d’une arrogance, d’un cynisme et d’un mépris sans limites contre les gabonais, vous entourant des plus médiocres de vos courtisans. Oligui semble plus ouvert à la critique, sinon tu ne serai pas entrain de te pavaner partout avec tout le mal que tu as fait aux gabonais, insultant leurs douleurs et leurs morts tombés sous votre barbarie. Le Prince de Machiavel fait au moins semblant d’écouter le peuple et aller dans leur sens pour faire baisser les tensions au lieu de leur donner des réponses insultantes, méprisantes en se croyant plus intelligent que tout le monde. On a vu le tou-puissant Opianga, Tchango sauter parce que le peuple le demandait quand Ali Bongo nous narguait avec les Accrombessi et Alihanga, toi y comoris, même quand les récriminations étaient basées sur la nature douteuse de leur probite morale avec leurs noms cites dans les affaires de détournement. Le temps a fini par donner raison au peuple contre Ali Bongo et Bilie Bi Nze. Tu as pris trop la tête Bilié Bi Nze, a jamais tu es un personnage clivant, ton histoire de cheque sans provision qu’elle soit fondée ou pas te poursuit et fait peser des doutes sur tes valeurs morales. On ne veut plus d’un homme dont le passé soulèvent des passions qui portent atteinte a la cohésion nationale. Oligui est probablement comptable des mêmes crimes que toi, mais il a l’avantage de l’avoir fait a l’ombre de vos ordres, vous qui étiez dans l’exécutif. Tu avait plus de chance de remplacer Ali Bongo qui n’a jamais eu de légitimité populaire. Oligui pour les 3 prochaines annees restera vue par les gabonais comme un messi, et n’aura pas besoin de tricher pour gagner une élection. Sans oublier que toi Bilie Bi Nze, a part les monologues, je ne te vois pas capable de descendre sur le terrain. Or au Gabon, pour qu’un opposant puisse gagner une élection, il soit qu’il soit capable de faire plus que les plateaux de tele qui sont peu suivi pour aller a la rencontre des population, ce qu’on fait Mba Abess, Mamboundou, Mba Obame. Ondo Ossa est une exception qui a bénéficié d’une coalition des hommes les plus représentatifs de l’opposition, dont Chambrier qui avait le plus de terrain, il y était deux ans avant les élections et d’une fort rejet de la gouvernance d’Ali Bongo qui a englouti des milliers de milliards dans l’eau. TV5 et France 24 ne font pas gagner une élection au Gabon.

    • Gayo dit :

      Bilie Bi Nze a si mal parce qu’il rêvait de remplacer Ali Bongo. Il aimerait que les militaires réorganisent les institutions et se retirent vite pour que lui par la suite réalise son rêve de succéder a Ali Bongo qui l’a fabriqué et a qui il croit devoir plus qu’il ne doit au peuple a qui ils avaient confisqué la souveraineté et la dignité.

  3. Gayo dit :

    Ce sophiste de carrière. Reconnait maintenant des erreurs. Qu’il nomme ces erreurs que lui a soutenu ou fait. Bien sur on ne peut pas compter sur lui pour les corriger, puisqu’il n’a pas eu le courage de s’y opposer bien au contraire ils ne voulait pas qu’un parti qui depuis plusieurs décennies excellait dans les erreurs et les échecs passent le relais comme le peuple le voulait.

  4. Gayo dit :

    En réalité Bilie Bi Nze, le démocratie n’est pas le premier enjeu dans un pays où les gens ne mangent pas encore a leur faim et vendent leur vote pour une bière ou une cuisse de poulet. On évoque la démocratie uniquement pour réduire le risque de faire 56 ans avec une dynastie kleptomane sans aucune issue pour l’enlever aussitôt son échec constatée. Si il y a la gouvernance, une juste redistribution des richesses, une administration compétente et au service du peuple, en réalité la démocratie n’est pas une fin en soi lorsqu’on est encore a ce niveau de développement. Si le CTRI arrive a mettre fin a la corruption endémique, aux inégalités criardes où ton Ali Bongo pouvait toucher 250 millions le moi, vos cries contre l’exclusion des pedegistes, du pdg et la suspension des partie politiques sans militants ne trouveraient aucun écho. Allez au Rwanda, Singapour, Malaysie, il n’y a pas de véritable démocratie. Mais le peuple voit le propret au quotidien et ce soucient peu des limites démocratiques parce qu’ils ne vivent pas la misere comme celle que vous avez installé au Gabon. La démocratie, oui parce que malheureusement c’est le seul moyen d’éviter de voir des fous et une dictature profondément corrompue comme celle que tu as servi confisquer le pays.

  5. Gayo dit :

    Je ne suis pas preneur d’un poste pour un poste. Menteur, donc les lois iniques et antidémocratiques que tu as fait voter la veilles des élections organisées dans une opacité totale, c’était ca ton projet pour améliorer la démocratie et la gouvernance? Bilie Bi Nze, tu veux revenir pour faire voter le président et les députés sur le même ticket en violation de tout étique et du principe de séparation des pouvoirs?

  6. Gayo dit :

    les nouvelles autorités se trompent dans leur élan dit ACCBN. Oui Bilie Bi Nze puisque votre projet de pdgiste c’était de faire la politique pour la politique tous les jours et relever le développement des infrastructures au second plan. Où est-ce que le Bilan de Bilie Bi Nze peut démontrer que lui dans sa gouvernance ne se trompait pas ou se trompait moins pour venir donner des leçons au CTRI? On rappelle a Bilie Bi Nze que le gouvernement u CTRI ne comprend pas que des militaires à l’image de l’hégémonie du PDG et le CTRI peut se prévaloir d’avoir une qu’elle a nommée et qui n’est pas une caisse d’enregistrement pour valider toutes les bêtises. ACCBN n’a aucune compétence civile et on voit dans le gouvernement d’Oligui des technocrates, Chambrier, Mouissi, Ndong Sima, etc. Une volonté de bine s’entourer contrairement aux pdgistes recrutaientt que des courtisans et des flatteurs incompétents et opportunistes. Les militaires et les technocrates sont plus pragmatiques, plus tournés vers les résultats que les politiciens de carrières. Bilie Bi Nze aurait privilégié la politique aux infrastructures pendant la transition parce que c’est un politicien de carrière qui pense qu’il faut réaliser peu, le plus important c’est savoir manipuler avec des discours de sophistes avec des mauvais résultats. Ce qui gène Bilie Bi Nze dans les projets d’infrastructures du CTRI c’est que les réalisations mettent la lumière sur la nature calamiteuse de son bilan et compromettent les chances de succès de son discours qui vise a tromper le peuple.

  7. Marcus Garvey dit :

    L’histoire se souviendra de ce tristement célèbre personnage pour son rôle actif dans la déchéance du Gabon. Comme lui, de nombreux politiciens véreux pensent être plus intelligents que le peuple gabonais. Vous êtes des « ménopausés politiques » et beaucoup d’entre vous méritent d’être en prison pour avoir détourné les fonds publics. Nous n’attendons plus rien de vous. Si vous aimez réellement le Gabon, rendez-lui ce que vous lui avez volé !

    • Biswe dit :

      C’est fou, mais on disait la même chose de Mba Obame….et il lui a fallut moins de 03 mois entre le 08 juin et le 30 août 2009, pour évincer le Baobab Mamboundou de son piédestal et ravir les suffrages du peuple.

      Vous parlez pour vous ou pour ceux qui mettent le bulletin dans l’urne?

  8. DesireNGUEMANZONG dit :

    Lorsque Monsieur Alain-Claude Billie-by-Nzé (ACBBN dorénavant) évoque la « démocratie « , j’ai une poussée d’urticaire. Lorsqu’il se montre véhément contre ce qu’il appelle le « coup d’Etat », je vais faire une crise d’apoplexie. Pour la majorité des gabonais.es, c’était un « coup de liberté » (de libération).

    En « ecoutant » ce politique (ou politicien) sur l’économie, je sens une rupture d’anévrisme. A t-il compté les centaines de milliards que les gouvernements
    précédents ont dilapidé sans jamais rendre des comptes? Et il nous renvoie à la démocratie!

    Il n’y a pas de démocratie sans justice.

    Monsieur ACBBN est un politicien de « laboratoire « qui expérimente chaque jour des modèles de gouvernance qui sont une insulte (voire un crachat au visage) du peuple gabonais. Il le méprise. Mais il veut le gouverner.

    En conclusion, c’est un homme seul dans un désert politique qui aboie sans discontinuer. Alors que la caravane passe impassible à ses atermoiements. Ce n’est pas en faisant le tour des médias qu’il deviendra populaire. Ce tourisme médiatique est son défaut majeur. Aujourd’hui, il est incapable de réunir. Le PDG ne servait de prétoire à son discours creux.

    Nous verrons si « Patriotisme, Proximité et Pragmatisme » séduiront une grande majorité des gabonais.es lors de la prochaine présidentielle dans laquelle il ne fera pas 1% des voix. Monsieur Oligui Nguema a déjà une sacrée avance dans la course à la présidentielle.

    Monsieur Alain-Claude Billie-by-Nzé, vous êtes « un homme du passif et du passé « . Ranger aux pistolets à eau et aux éperons en plastique. La carambouille et les petouilles, c’est terminé !

  9. Ralph Ondzagha dit :

    Moi je soupçonne que Gabonreview est bien payer par le réseaux qui soutiennent ce voyou de la république , j’en veux pour preuve le nombres d’articles que vous lui faites en moyen un par semaine, ce mr comme l’a déjà mentionné un compatriote ce mr ce vaut rien sur le terrain ^politique même pas au canton ou il était député du PDG qui aille seulement faire un meeting , champion du monologue,les gabonais t’attendent impatiemment sur le terrai pour te faire savoir leurs courroux , il n’a même pas honte , vous qui soutenez et manipulez ce type vous serez bien déçu dans quelques temps quand vous verrez combien de foi il est vomi par la majorité des gabonais

  10. Mezzah dit :

    Tous ceux qui voient en ACBBN l’incarnation du diable se trompent. Moi qui ne serai jamais du PDG ni ne partirai en vacances avec lui, je me dois en toute objectivité et sans émotion de reconnaitre qu’il a un certain talent politique. Et j’en veux pour preuve, chacune de ses sorties attire des centaines de milliers de réactions comme la sortie d’un nouveau film de Schwarzenegger. C’est çà être un vrai politicien, celui qui s’attire des foudres ou qui fédère autour de lui.
    Je ne voudrais pas résumer chacune de ses sorties ici mais j’admets que beaucoup d’aspects qu’il évoque sont fondés en commençant par le fait de reconnaitre que son parti a mal géré le pays.

  11. Rembourakinda dit :

    Marre des gabonais !!! À quel moment allez-vous dire: »Non ! Ça suffit comme ça ! ACBBN et ses acolytes nous ont foutu dans la merde, et vous venez lui trouver des qualités, j’hallucine. Quand il était à la Primature, les militaires nous mataient, ils sont tous de connivence. Qu’ils s’en aillent tous, nous n’avons pas besoin d’eux. Vous êtes le seul à lui trouver des qualités, j’espère que vous en avez vous même. Pour moi c’est un cancre, un nul, à l’image de son mentor Ali.

    • Mezzah dit :

      Moi je n’insulte personne parce que ça ne fait pas partie de mon éducation.
      Voltaire disait : « même si je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez la droit de le dire »
      Je dis simplement que toutes les sorties d’ACBBN trouvent un certain écho au sein de l’opinion nationale et internationale. Je dis aussi que certains points qu’il soulève sont vrais à titre d’exemple :
      • Il demande la mise en place d’une commission vérité, justice, réparation, réconciliation ;
      • Il dit aussi que certains gabonais sont plus riches que l’Etat ;
      • Il dit aussi que le PDG a mal gouverné ;
      • Il dit aussi que certains qui sont aujourd’hui proches du Président de la transition sont issus du PDG et donc implicitement concernés par la mauvaise gestion du pays ;
      • Il dit aussi que ce n’est pas normal que le ministère de l’intérieur veuille reprendre l’organisation des élections de bout en bout sans la présence des représentants des différents candidats,
      • Il dit aussi qu’on a libéré certaines personnes sans que la justice ne se soit prononcée
      Etc….
      Faut-il rejeter ces propos tout simplement parce qu’ils ont été prononcés par ACBBN ? Si vous répondez oui c’est qu’on n’est pas sorti de l’auberge.

      • DesireNGUEMANZONG dit :

        La nomination d’Ousmane Cissé à la tête de la SEEG vous avait indigné. Vous étiez le premier à Gabon Review a demandé une levée de boucliers. Je me souviens de votre réaction qui se résumait ainsi :  » on marche sur la tête au Gabon ». Où est allé votre patriotisme ‘avant le 30 août 2023?
        Aujourd’hui vous faites l’avocat du « diable » en soutenant ouvertement un délinquant d’Etat, un délinquant civil (émission de chèque sans provision) et un délinquant universitaire (lire son CV dans les années).

        A ce moment précis, c’est vous qui marchez sur la tête. Ce pays a besoin de réformes profondes et votre « client », Monsieur l’avocat, est devenu un boulet pour notre république. Vos contradictions ne vous honorent pas. Par conséquent, je vous invite à un peu plus de lucidité.

  12. styve MBA ESSEING dit :

    Alain Claude BILIE BI NZE. Tu aurais été crédible si tu avais reconnu la mauvaise gestion du parti déchu dont tu faisais parti et si tu avais demandé pardon au peuple Gabonais comme AMO. Tu serais sûrement devenu célèbre. C’est ce qu’a fait OLIGUi. Reconnaissant qu’il faisait parti d’un régime qui opprimait ses parents, les gabonais, il s’est révolté et au risque de perdre sa vie, a décidé de rectifier le tir. Et ce sont les gabonais qui décideront s’il doit rester au pouvoir ou pas. Et je crois que même s’il décidait de ne pas se présenter aux élections, les gabonais iront le chercher de force pour le mettre à la tête de ce pays. J’avoue que tu as du potentiel politique mais ton langage orgueilleux, hautain et méprisant vis-à-vis des gabonais t’a fait perdre la côte. A une certaine époque, moi aussi je rêvais de te voir à la tête de ce pays mais je me trompais gravement, surtout lors de ta fameuse phrase, je paraphrase peut-être: « Le PDG au pouvoir, n’a pas l’intention de vous passer le relais ». Et bien d’autres expressions encore qui insultaient l’humanisme des gabonais.

    • Biswe dit :

      « La parole est une nécessité, l’écoute est un art », nous rappelle Goethe.
      De nombreuses sorties ici confinent à la première préposition, « parler pour parler » comme on dit chez nous car à l’évidence il manque l’art de l’écoute.
      Bref, vous écoutez pour « répondre » et non pour contre-argumenter comme le ferait un Mezzah plus haut.

      On ne bâti pas un pays sur des haines réchauffées et des apories de l’histoire.

  13. DesireNGUEMANZONG dit :

    La nomination d’Ousmane Cissé à la tête de la SEEG vous avait indigné. Vous étiez le premier à Gabon Review a demandé une levée de boucliers. Je me souviens de votre réaction qui se résumait ainsi :  » on marche sur la tête au Gabon ». Où est allé votre patriotisme d’avant le 30 août 2023?
    Aujourd’hui vous faites l’avocat du « diable » en soutenant ouvertement un délinquant d’Etat, un délinquant civil (émission de chèque sans provision) et un délinquant universitaire (lire son CV dans les années 1990).

    A ce moment précis, c’est vous qui marchez sur la tête. Ce pays a besoin de réformes profondes et votre « client », Monsieur l’avocat, est devenu un boulet pour notre république. Vos contradictions ne vous honorent pas. Par conséquent, je vous invite à un peu plus de lucidité.

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