Initié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un atelier de sensibilisation et de vulgarisation interdisant les produits cosmétiques éclaircissants a été organisé, le 12 juin dernier à Port-Gentil. Destiné aux opérateurs économiques de la capitale économique, l’objectif de ce rendez-vous était de les amener à aider le pays à lutte contre le phénomène de dépigmentation de la peau, en stoppant la commercialisation et l’utilisation des produits contenant du mercure. 

Les participants assistants aux exposés. © GabonReview

 

Les membres des administrations et les commerçants de la capitale économique ont bénéficié, le 12 juin, à Port-Gentil, d’un atelier de sensibilisation et de vulgarisation de la réglementation interdisant les produits cosmétiques éclaircissants de la peau contenant du mercure et d’autres substances dangereuses pour la santé. L’atelier visait à les amener extraire les produits nocifs à la santé du commerce et à présenter les sanctions encourues par les contrevenants de la réglementation en vigueur. 

Le ministère de la Santé a pris, en novembre dernier, des textes réglementaires afin de mettre un terme à la fabrication, à l’importation et à l’exportation des produits éclaircissants pour la peau contenant du mercure et d’autres substances dangereuses. Les produits contenant le mercure et l’hydroquinone, deux produits chimiques, testés et présentés comme étant dangereux pour la santé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ne sont pas les bienvenus sur le marché. Malheureusement, les commerçants n’hésitent pas à répondre à la forte demande des consommateurs, notamment ceux souhaitant se dépigmenter. 

© GabonReview

L’atelier sur la sensibilisation visait donc à renforcer la réglementation nationale sur les cosmétiques éclaircissants pour la peau et à sensibiliser les populations sur les effets nuisibles sur la santé et l’environnement. Il permettait ainsi de mieux édifier les commerçants qui s’offrent le marché de la cosmétique au Gabon. Pour la préfète du département de Bendjé, Marie Eugénie Caroline Kamara,  il est question de «protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure, ainsi que les composés du mercure». 

Crèmes, gels, laits corporels ou savons, seuls ou en association, des dames comme messieurs en usent en abondance dans l’optique de se décaper la peau et changer de coloration ou de teint. Un choix esthétique pouvant produire des résultats contraires aux attentes. On dénombre par exemple des taches noires autour des yeux, des doigts et des orteils et des pieds ou les genoux et les coudes assombris. 

Le plus souvent des effets épidermiques nocifs apparaissent et ont état de 85% de cas, d’après l’OMS. Dans des cas plus compliqués, les produits de dépigmentation peuvent aussi causer le diabète, l’hypertension, l’insuffisance rénale ou les cancers. Ce qui a amené le gouvernement à aller en guerre contre ces produits

 
GR
 

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