Libreville a abrité, du 6 jau 8 juin, des assises consacrées à la validation de la liste nationale de diagnostics essentiels (LNDE) pour les maladies infectieuses prioritaires. Conjointement organisées par le Laboratoire national de santé publique (LNSP), l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé (ANMPS), en collaboration avec la Société africaine de médecine de laboratoire (ASLM), et placées sous le haut patronage du ministère de la Santé, elles ont permis de plancher sur les diagnostics fiables et de bonne qualité afin de contribuer au renforcement des services de soins de santé, pour un traitement adapté des maladies infectieuses prioritaires dans le pays.

Les participants posant pour la postérité au terme de 72 heures de travaux. © GabonReview

 

Après la première phase effectuée entre 2019 et 2022, à l’initiative de CDC Africa en collaboration avec la Société africaine de médecine de laboratoire (ASLM), en vue de contribuer à la satisfaction des exigences du règlement sanitaire international, Libreville a abrité, durant trois jours, l’atelier de validation de la liste nationale de diagnostics essentiels (LNDE) pour les maladies infectieuses prioritaires au Gabon. L’initiative s’inscrit dans le cadre des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle vise à garantir l’accès à des soins de santé de qualité et abordables pour tous les citoyens.

© GabonReview

Clôturé le 8 juin par le directeur général adjoint du Laboratoire national de santé publique, Mambu Mundunge, ces assises ont été l’occasion de mener des réflexions sur la liste actualisée des diagnostics essentiels, reposant par exemple sur les tests de diagnostic in vitro (DIV) considérés comme les plus importants pour la prise en charge efficace des maladies, au niveau des soins primaires et dans les hôpitaux périphériques. «L’objectif visé est de soutenir la disponibilité et l’utilisation rationnelle des tests de diagnostics des maladies prioritaires d’origine infectieuse dans tous les laboratoires du pays», a fait savoir le directeur général adjoint du Laboratoire national.

Dans ce contexte, cette liste devra aider le pays à prioriser les investissements dans les DIV et à garantir aux populations un accès aux tests de diagnostic de qualité.

Avec le concours du consultant du cabinet Datos, Tjeerd Datema, la trentaine de participants provenant de plusieurs départements ministériels et institutions impliquées dans le secteur de la santé, a donc discuté du projet de Liste élaborée par l’équipe de consultants Datos, en collaboration avec les techniciens du ministère de la Santé. Ils ont ensuite recueilli les commentaires et les suggestions d’amendements dans l’optique d’améliorer ce projet, avant de le valider, formuler des recommandations et fournir des orientations pour les prochaines étapes et sa mise en œuvre.

«Pour les attentes de cet atelier, il est question d’identifier les tests prioritaires que l’on doit implémenter dans le Gabon. Ils permettront d’améliorer les diagnostics au niveau national et aux laboratoires de parler un même langage», a dit le Dr Amel Kevin Alame Emane, responsable Surveillance et recherche du Laboratoire national de santé publique, poursuivant que «cela veut dire qu’il faut uniformiser les procédures. Ce qui permettra pour le patient d’avoir un diagnostic correct et de faire des économies».

Au départ, la liste des pathologies concernées comprenait 75 entrées. Mais, elle a été restreinte à 35 parmi lesquelles les plus courantes, à savoir le paludisme et la tuberculose.

A ce propos, le Dr Samba Diallo, représentant de l’ASLM, chef de projet, a demandé de suivre les évolutions de l’OMS, rappelant que «ce document n’est pas destiné à rester dans les tiroirs». Il a par ailleurs suggéré, après sa finalisation, une large vulgarisation et une utilisation parfaite afin de contribuer à la satisfaction des exigences du règlement sanitaire international, mais surtout de la population.

 
GR
 

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