Oligui Nguema mobilise 500 millions et 400 emplois pour booster l’Université
En sa qualité de parrain de la 42ème promotion de la faculté de médecine et de la 7ème promotion en pharmacie de l’Université des sciences de la santé (USS), le président de la Transition a pris part, le 7 juin, à la remise de diplômes aux différents récipiendaires. Brice Clotaire Oligui Nguema a réaffirmé, à l’occasion, son engagement pour l’éducation de qualité. La mise à disposition de 400 postes budgétaires dans le secteur de l’enseignement supérieur et un soutien financier de 100 millions de FCFA pour les futurs candidats aux examens du CAMES ont été annoncés.
Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, était le 7 juin 2024 à l’Université des sciences de la santé (USS) dans la commune d’Owendo, pour la cérémonie de remise de diplômes de la 42ème promotion de la faculté de médecine et de la 7ème promotion en pharmacie, en sa qualité de parrain de l’événement. 105 médecins et 5 pharmaciens ont reçu, ce jour-là, leurs parchemins respectivement au terme de 7 ans et 6 ans de formation.
«Il s’agit pour moi de réaffirmer le soutien de la République à nos systèmes d’enseignement supérieur en général. J’instruis le gouvernement ici présent de trouver 400 postes budgétaires, dont 200 pour le compte de l’université et 200 pour les jeunes médecins sortants y compris ceux qui attendent des postes budgétaires», a déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema.
Dans le même ordre d’idées, le chef de l’État a annoncé la prorogation de 5 ans de l’âge de la retraite pour les professeurs de catégorie A ainsi qu’un accompagnement de 100 millions pour les futurs candidats aux examens du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). «Je voudrais aussi vous rappeler que votre métier est un sacerdoce. Il a une ressemblance multiforme avec celui des militaires dont la mission première est de combattre le mal», a clamé Brice Clotaire Oligui Nguema. Le parrain a également offert à chaque lauréat un ordinateur portable et une enveloppe substantielle pour les trois majors des deux promotions.
Depuis son arrivée à la tête de l’État, Oligui Nguema fait de l’accès à une éducation de qualité son cheval de bataille. Parmi les actions menées, on note la dotation d’une enveloppe de 13 milliards pour le lancement du programme de réhabilitation des universités, 116 postes budgétaires destinés aux enseignants chercheurs et la création de nouveaux établissements dès l’année académique 2024-2025, à l’instar d’une filière de médecine à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) et une école de médecine vétérinaire pour renforcer l’offre de soins dans le Haut-Ogooué.
2 Commentaires
C’est bien de prolonger l’activité des professeurs de rang A, mais pour faire quoi exactement?si c’est pour leur permettre de continuer à toucher la totalité de leurs émoluments sans réelle contrepartie, c’est très discutable, beaucoup pour ne pas dire tous, ne font pas ce pourquoi ils sont payés, c’est à dire dispenser des enseignements. En outre, l’espérance de vie à la naissance est de 63 ans, comment maintenir les gens en activité alors statistiquement, la majorité d’entre-deux n’atteindront pas le nouvel âge de retraite. La solution , ce n’est pas la prise de décisions populistes mais améliorer les salaires de l’ensemble des agents publics pour qu’ils puissent vivre décemment quand ils sont réellement valides. Les professeurs de rang A , au même titre que tous les autres gabonais vivent mal, avec des salaires trop bas. Si on veut y remédier, il faut penser à tout le monde, pas seulement à un groupuscule de pré-retraités qui au fond sont plus dans l’esbroufe que dans la transmission des savoirs.
Il est impératif que le gouvernement examine attentivement le statut des vacataires de l’enseignement supérieur. En effet, il existe deux catégories de vacataires : ceux qui sont déjà salariés ailleurs et dispensent des cours dans des établissements privés ou publics pour arrondir leurs fins de mois, et ceux qui possèdent également de solides compétences mais ne sont pas salariés et dépendent uniquement des vacations pour survivre.
Malheureusement, ces derniers vivent un véritable calvaire, car il est rare que les établissements d’enseignement supérieur paient les vacations à temps. Parfois, ils doivent attendre entre six mois à un an pour recevoir leur argent.
Le retard de paiement des vacations entraîne le découragement de nombreux vacataires compétents, ce qui peut avoir un impact négatif sur la formation de notre jeunesse. Il est crucial que le ministère de l’Enseignement supérieur examine en profondeur la situation de ces pères et mères de famille