Gabon : Le Mouvement Gabao se déploie et étend sa toile à Sotega, au PK 12 et à Sibang-fromager
Présenté par son fondateur comme étant «plus qu’un parti politique comme on l’a vu au Gabon», le mouvement Gabao de Franck Nguema, ancien député du 2e arrondissement d’Akanda et ex-ministre des Sports, s’est déployé, le samedi 1er juin, dans les quartiers Sotega, PK 12 et Sibang-Fromager. Comme depuis la création de cette écurie politique, il s’est agi de présenter à la population cette nouvelle offre politique et tracer la voie vers l’avenir.
Mouvement politique et citoyen se voulant «moderne, jeune, rassembleur au service de l’intérêt général», le mouvement Gabao porté sur les fonts baptismaux, le 30 mars dernier, par l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et ex-député du 2e arrondissement d’Akanda, continue de ménager sa monture. Après le quartier d’Akanda, Belle-Vue derrière le commissariat et Nzeng-Ayong en face de la Station, le groupe de Franck Nguema poursuit ses causeries dans les quartiers du Grand Libreville. Ils étaient, le 1er juin dernier, à Sotega, PK 12 et Sibang-Fromager pour porter le message de cette formation dont l’ambition repose sur des idées de progrès de la société, de justice sociale, de partage équitable de la richesse nationale, d’atomisation des jeunes et d’épanouissement des Gabonais.
Pour cette nouvelle causerie ayant amené les responsables de cette écurie politique dans les 2e et 6e arrondissements, il était nécessaire de préciser le dessein de ce parti aspirant à avoir des élus : mairies, conseils départementaux et députés. Mais, avant il faut bien que la structure s’implante à travers le pays. Ce à quoi s’attèle Franck Nguema qui, lors de ce rendez-vous, a installé les responsables des comités locaux.
Toute chose démontrant la volonté des leaders de cette nouvelle formation à aller à la rencontrer de leurs concitoyens dans le but de «construire le nouveau Gabon» tant souhaité par tous. C’est dans ce sens que, s’appesantissant sur l’amélioration des conditions de vie des populations, à travers des actions sociales et citoyennes, l’ancien ministre a incité les jeunes des quartiers visités à entreprendre. «Vous pouvez le faire. Ne croyez pas à ce qui se dit, que les Gabonais ne veulent pas entreprendre. J’ai passé 25 ans dans le milieu des affaires. Il y a du potentiel humain dans ce pays. Il faut faire confiance aux Gabonais», a-t-il dit, encourageant cette catégorie de la population.
Au bon souvenir de ses actions à la tête du département de la Jeunesse, il a rappelé qu’il a mis en place, une enveloppe de 50 millions de francs CFA pour l’appui aux projets visant l’autonomisation des jeunes. «Aujourd’hui, je suis fier de voir les jeunes des 9 provinces du Gabon qui ont bénéficié de ce financement, dans divers secteurs d’activités, devenir autonomes», a-t-il exulté.
Comme partout où il est déjà passé, Franck Nguema insiste sur les actions de solidarité réalisées grâce à ses soins. Dans ce sens, plus de 600 Activités génératrices de revenus ont été financées à plus de 100 millions de francs CFA à partir de ses fonds politiques de député et de membre du gouvernement. «C’est possible dans notre pays de se lancer dans les affaires. L’État a les moyens de soutenir ces initiatives des Gabonais», a-t-il expliqué, s’appuyant sur le cas du Nigeria où l’État a investi sur ses citoyens ayant des projets d’entreprises.
S’il salue la banque de l’entrepreneuriat récemment créée par le gouvernement, Franck Nguema estime que «les jeunes devraient ne pas rembourser les fonds donnés par cette future banque de l’entrepreneuriat». «Il est déjà difficile pour le jeune entrepreneur de se battre pour que son entreprise ne meure pas. Alors, s’il doit encore rembourser la banque et payer des intérêts ce sera très compliqué», a-t-il prévenu.
Enfin comme à Belle-Vue ou à Nzeng-Ayong et dans les quartiers d’Akanda, il a invoqué l’intégration à la Fonction publique, ainsi que l’âge des concours. Parmi ses propositions, figurent le recrutement direct à la Fonction publique qui pourrait se faire de 16 à 39 ans (au lieu de 18 à 35 ans), ainsi qu’on pourrait également supprimer la limitation de l’âge pour l’accès aux concours des grandes écoles de la Fonction publique. D’où le plaidoyer du Mouvement Gabao pour la suppression de la limite d’âge d’accès aux concours aux grandes écoles de la Fonction publique.
À ce jour, le Mouvement Gabao a déjà plus de 18 000 signatures et poursuit son petit bonhomme de chemin. Son ambition étant de devenir un parti national.
1 Commentaire
Il y a des gens qui mentalement sont forts pour aller écouter des gens qui jadis hier s’enfoutaient d’eaux !! Force à vous.