Pour la rentrée prochaine, la Fondation Horizons nouveaux (FHN) pourra accueillir les enfants atteints de Troubles du spectre auditif (TSA). Le 31 mai à Libreville au cours des conférences scientifiques du Salon de l’autisme Afrique, le directeur du pôle médico-éducatif, pédagogique et professionnel de la FHN, Laurent Ladrée, a présenté le dispositif d’accueil devant être mis en place en vue de soulager plusieurs parents ayant un enfant autiste.

Le directeur pôle médico-éducatif, pédagogique et professionnel de la FHN présentant le nouveau dispositif de la structure, le 31 mai 2024. © GabonReview

 

Libreville, la capitale gabonaise, a abrité du 27 mai au 1er juin 2024, la 2e édition du Salon de l’autisme Afrique. Au cours des conférences scientifiques tenues le 31 mai, le directeur du pôle médico-éducatif, pédagogique et professionnel de la Fondation Horizons Nouveaux (FHN), Laurent Ladrée, prenant part au panel sur le «dispositif d’accueil», a présenté la nouvelle organisation de cette structure spécialisée dans la prise en charge des enfants porteurs de handicaps.

Sous la direction de sa présidente du conseil d’administration, Yacine Queenie Bongo Ondimba, la FHN a mandaté une équipe d’experts pour s’occuper globalement des enfants, de la naissance jusqu’à l’âge adulte. «On a positionné plusieurs services : un établissement qui accueille les enfants en déficience intellectuelle avec ou sans problèmes sociaux et un établissement qui va accueillir les enfants avec les Troubles du spectre autistique, en sachant que certains enfants atteints du trouble du spectre autistique n’ont pas de problème auditif et ceux qui n’ont pas de problème auditif, il faut les prendre d’une autre façon et savoir pousser pour qu’il soit dans les classes ordinaires», a expliqué Laurent Ladrée.

«A partir de là, on a créé un autre service qui va les accueillir pour des séances de travail, mais aussi pour les inclure dans les classes scolaires avec une aide dans la vie scolaire (AVS) et aussi ne pas oublier qu’ils vont grandir et avoir besoin de s’insérer dans la vie professionnelle, donc on a imaginé une ferme pédagogique et thérapeutique pour les aider quand ils sont petits mais aussi pour leur apprendre un métier pour qu’ils puissent travailler dans la vie active», a-t-il fait savoir.

Selon Laurent Ladrée, pour faire du bon travail, il faut une bonne connaissance de leur problématique et pour avoir une bonne connaissance de la problématique, il faut une formation. Au pôle de formation, la FHN dispensera les formations nécessaires en priorité à son personnel et à d’autres personnes intéressées. «Il faut un projet de prise en charge très individualisé et savoir une chose : il y a une cohérence au niveau des méthodes utilisées entre les professionnels et les parents. Si l’on change de méthode toutes les 5 minutes, le gamin est perdu, il va être en crise, donc il faut qu’il y ait une cohérence toute la journée car ces enfants-là n’aiment pas l’imprévisibilité, il faut tout faire pour qu’il ne se retrouvent pas dans ces conditions», a souligné Laurent Ladrée

La 2e édition du Salon de l’autisme Afrique, réunissant 30 pays du continent africain, européen et asiatique, s’est clôturée le 1er juin sur une note d’espoir. Celle de changer le regard posé sur les porteurs du trouble du spectre de l’autisme afin que ces derniers trouvent leur place dans la société.

 
GR
 

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