Le directeur régional de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) séjourne depuis quelques jours dans la capitale gabonaise. À Libreville, Alain Kiyindou a une activité intense l’ayant conduit à rencontrer plusieurs personnalités parmi lesquelles le directeur général du Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE), Puanne Paulin Moussounda. Au cœur de la rencontre, des partenariats et conventions envisagés, ainsi que l’accompagnement de l’AUF dans le cadre de la recherche des solutions pour l’orientation vers l’auto-emploi et l’employabilité des jeunes.

Puanne Paulin Moussounda et le Pr Alain Kiyindou, le 28 mai 2024, à Libreville. © GabonReview

 

Pour sa première à Libreville, le directeur régional de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Alain Kiyindou, en poste depuis novembre 2023, a tenu à s’entretenir avec les responsables du Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE). Il a été reçu, le 28 mai, par le directeur général, Puanne Paulin Moussounda, avec qui ils ont évoqué les questions d’employabilité des jeunes, les potentiels actions communes à mener et les partenariats ou conventions pouvant sceller cette relation.

Au siège du PNPE, accompagné du directeur régional adjoint de l’UF, Babatoudé Serge Cakpo, du responsable du Bureau national, Guy Roger Nguema Ndong, Alain Kiyindou a eu droit à une présentation de l’action du PNPE en tant que bras séculier de l’État en matière d’emploi. Il a présenté le plan d’action de cette structure baptiser «Réinventer l’emploi», ainsi que la nécessité d’arrimer les formations aux besoins de la société, tout comme la nécessité d’orienter les demandeurs d’emploi et surtout les jeunes vers l’auto-emploi. 

Le premier manager du PNPE a également fait état de la Convention passée avec le Centre d’études et de recherche en géosciences politiques et prospective (Cergep) de l’Université Omar-Bongo (UOB) afin d’apporter des réponses probantes à la question du chômage galopant dans le pays. Enfin, à la délégation de l’AUF, il a indiqué les projets et mécanismes développés par le PNPE pouvant être amplifiés et implémentés dans d’autres villes du pays. Ceci, non sans évoquer le Dialogue intensifié permettant au PNPE de prendre part à la mise en œuvre des entreprises, notamment dans le pan montage des emplois. 

Relevant «la convergence de vues» Alain Kiyindou fait savoir que «l’AUF est présente dans ce pays depuis un certain temps et œuvre beaucoup dans le domaine de l’employabilité et de l’entrepreneuriat». «Il était important et urgent que nous puissions nous mettre ensemble pour voir comment on peut travailler ensemble et cela passe par une formalisation qui peut être un cadre de partenariat, une convention que nous allons mettre en place pour voir comment nous cheminons ensemble», a déclaré le directeur régional de l’AUF. 

Il ajoute que cette discussion, cet échange leur a permis de fixer un certain nombre d’objectifs et d’affiner leurs points de vue. «On est tous d’accord sur le fait qu’il y a un hiatus entre les besoins sociaux, les besoins économiques et la formation des étudiants. Il nous appartient de combler cet écart pour que les étudiants ne soient pas formés uniquement pour le fonctionnariat, mais qu’ils aient dès le départ, une idée de la question de l’emploi, de l’entrepreneuriat», a précisé le chef de la délégation de l’AUF.

Il assure qu’aux demandeurs d’emploi, aux jeunes, on a besoin de leur donner une culture entrepreneuriale dès le début. «C’est pour cela que nous voulons ensemble, travailler, mettre nos efforts en commun pour que, effectivement, nos deux institutions puissent être efficaces et aider le pays à régler cette question de l’employabilité des jeunes». 

© GabonReview

Si aucun agenda n’est fixé, les deux parties se sont entendues pour faire vite puisse que la demande est forte. «Nous ne nous fixons pas de délais, mais nous allons travailler comme nous le pouvons», a rassuré le directeur régional.

Présentant lors des échanges, le représentant du Cergep, Christian Wali Wali, précise qu’en accompagnant le PNPE, ils définissent ensemble cette adéquation formation-besoins de la société qui parait désormais très importante. «L’idée est donc de regarder ensemble comment l’Université peut, au moment où nous sommes en train de redéfinir les offres de formations, intégrer pleinement la problématique de l’adéquation formation-besoins de la société dans nos offres de formation», a-t-il dit.

 
GR
 

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