En Nairobi au Kenya où ils représentent le Gabon au 60e anniversaire de la Banque africaine de développement (BAD) et ses Assemblées annuelles, le vice-premier ministre Alexandre Barro Chambrier et le ministre des Comptes publics, Charles M’ba ont initié le 27 mai des rencontres de haut niveau, dont une avec Shelter Afrique ayant débouché sur la signature d’une lettre d’intention et une autre avec Africa50.

Les différentes parties posant après la signature de la lettre d’intention. © D.R.

 

À l’invitation de la Banque africaine de développement (BAD) pour son 60e anniversaire qui se tient en marge de ses Assemblées générales annuelles, le président de la Transition, informe la vice-primature, a délégué le vice-premier ministre en charge de la Planification et de la prospective. Alexandre Barro Chambrier et Charles M’ba le ministre des Comptes publics par ailleurs gouverneur de la BAD, ont initié le 27 mai 2024 une série de discussions de haut niveau avec des responsables de cette institution. «Shelter Afrique et son directeur général, Thierno-Habib Hann, ont été les premiers à recevoir la délégation gabonaise», informe un communiqué de la vice-primature.

Instantanés des rencontres de la délégation gabonaise, le 27 mai 2024 à Nairobi. © D.R.

Institution panafricaine de financement de l’immobilier, Shelter Afrique est spécialisée dans la promotion de l’habitat et le développement urbain. Alors que le besoin en logement est criard au Gabon, l’entreprise a dit sa disponibilité à accompagner le pays dans la recherche de solutions innovantes visant à réduire le déficit en logements. À cet effet, informe la vice-primature, «une lettre d’intention a été signée entre Shelter Afrique et le ministre des Comptes publics». Si la lettre porte sur une offre de financements innovants pour accompagner le gouvernement dans sa stratégie de relance du développement urbain en général et le logement en particulier, les autorités gabonaises se sont également entretenues avec les dirigeants d’Africa50.

Avec Alain Ebobissé, le CEO de ce fonds d’investissement africain basé au Maroc, il était question de renforcer la collaboration avec le Gabon, notamment dans la poursuite des projets initiés dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures. Selon la délégation gouvernementale, il a été convenu d’une prochaine visite des responsables de ce fonds au Gabon «pour évaluer les conditions de mise en œuvre des projets bénéficiaires des appuis».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Marcus Garvey dit :

    Pourquoi s’endetter alors que les malfaiteurs qui ont pillé et ruiné ce pays pendant 56 ans possèdent des milliards dans leurs maisons et comptes bancaires situés dans des paradis fiscaux ? Ne pourrait-on pas leur demander de choisir entre rembourser l’argent détourné ou passer leur vie en prison ? Si nous récupérons une bonne partie de l’argent public volé, nous pourrions rapidement développer nos infrastructures, construire des logements, améliorer le quotidien des Gabonais et rembourser toute la dette du pays. C’est une question de courage de la part des nouvelles autorités. Ces kleptomanes pavanent dans Libreville sans être inquiétés. Il est temps de les jeter en prison!

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