Le Gabon et le royaume du Maroc ont signé, le 27 mai à Libreville, une convention afin de raffermir leurs relations en matière de coopération universitaire, particulièrement dans la mobilité des étudiants. L’objectif étant de construire un capital humain pour les deux pays.

Le ministre gabonais de l’Enseignement supérieur, le Pr Hervé Ndoume Essingone, et son homologue du Maroc, Abdellatif Miraoui, le 27 mai 2024 à Libreville. © D.R.

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Hervé Ndoume Essingone, et son homologue du Maroc, Abdellatif Miraoui, ont procédé le 27 mai 2024 à Libreville à la signature d’un protocole d’accord de coopération universitaire. Ce protocole d’accord vise à renforcer le capital humain à travers la mobilité des étudiants et des enseignants entre les universités du Gabon et du Maroc. 

«Cette convention que nous venons de mettre en place va de nouveau renforcer et affermir toutes les relations qui sont précédentes, en particulier la formation de la jeunesse, la mobilité des enseignants chercheurs, des techniciens administratifs de nos universités. Mais c’est surtout une centralité de l’étudiant», a indiqué Abdellatif Miraoui.

Le Pr Hervé Ndoume Essingon posant avec la délégation marocaine. © GabonReview

Selon le ministre marocain, aujourd’hui, les étudiants gabonais sont les plus nombreux de tous les étudiants étrangers du Royaume du Maroc. Le nombre d’étudiants gabonais dans les universités marocaines dépasse les 6 500. Et le royaume chérifien compte continuer cette relation sur le plan académique, mais aussi sur le plan de la recherche scientifique. Le but est que «la jeunesse et la société puissent profiter de ses évolutions qui sont aujourd’hui des évolutions transformatrices de toutes les sociétés. Nous voudrions aussi en faire un moyen de développement de nos sociétés. Nous allons continuer ce travail-là, continuer à renforcer cette dynamique», a-t-il fait savoir.

D’après lui, le capital humain ne se limite pas simplement à une formation disciplinaire. «C’est un capital qui va au-delà du disciplinaire et qui forme des jeunes à être autonomes, à être capable de créer et être capable d’être résilient et la résilience aujourd’hui dans le monde entier est une question devenue essentielle», a souligné Abdellatif Miraoui. Noter que la relation entre le Gabon et le Maroc dure depuis plus d’un demi-siècle. 

 
GR
 

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