Au Gabon où a eu lieu trois jours durant le premier Salon national de l’orientation (SNO), les organisateurs se sont réjouis d’avoir atteint les objectifs. Plus de 20 000 visiteurs se sont succédé lors de cette rencontre et les apprenants ont pu avoir une idée claire de ce qu’ils pourraient faire après le Bac. Plusieurs d’entre eux ont passé des tests d’orientation virtuels, une innovation pour mieux les orienter vers des métiers spécifiques en adéquation avec leurs aptitudes.

Jérémie Mikombo s’exprimant, le 18 mai 2024. © D.R.

 

Photo de famille avec les officiels lors de la clôture et moment des échanges avec les apprenants. © D.R.

Ouvert le 16 mai, le Salon national de l’orientation (SNO) s’est achevé le 18 mai. Placée sous le thème « Une orientation vers les métiers et formations pour le développement du Gabon« , cette première édition a permis de répondre aux préoccupations liées aux besoins en offres de formations adaptées aux priorités du pays. Selon le secrétaire exécutif du Secrétariat permanent d’orientation scolaire universitaire et professionnelle (Sosup), environ 7 600 visiteurs étaient présents à la première communication portant sur le thème «La nécessité d’un projet scolaire et universitaire : quelle clé pour réussir les études secondaires et universitaires ?»

L’enseignement technique et professionnel comme priorité

Lequel thème avait pour finalité l’examen des différentes étapes parcourues par l’apprenant du collège à l’emploi en favorisant une démarche de construction d’un projet scolaire. 8 700 visiteurs lors de la deuxième journée marquée par deux communications dont «L’Enseignement technique et professionnel et la formation professionnelle : une garantie vers un auto-emploi réussi ?» et «Quels modèles pédagogiques pour une orientation adaptée au Gabon de l’école primaire au secondaire ?» Il était question d’une part de démontrer et mettre en valeur l’enseignement technique et professionnel et la formation professionnelle.

Notamment, comme facilitateur d’accès à l’emploi et de montrer que les politiques d’insertion et de réinsertion professionnelle constituent une voie propice à l’auto-emploi. Et d’autre part, de présenter l’intérêt de s’arrimer au système LMD dans tous les établissements supérieurs du pays. La troisième et dernière journée a tout aussi connu une grande mobilisation avec un panel sur «Les défis et les opportunités de l’enseignement technique et professionnel et la formation professionnelle» qui a permis de voir comment les réformes de ces deux ordres d’enseignement peuvent booster la diversification industrielle au Gabon.

Instantanés de la première édition du SNO. © D.R.

Des tests d’orientation virtuels comme innovation

Au cours de ce salon, les apprenants ont pu avoir des entretiens, passer des tests d’orientation virtuels avec à la clé des orientations post-bac évaluées à plus de 1 000, la présentation des filières des universités, les activités ludiques et bien plus. «Il est heureux de constater que vous êtes parvenus à introduire dans vos travaux une démarche innovante à savoir la passation des tests d’orientation virtuels aux élèves et étudiants aux fins de cerner leurs personnalités et mieux les orienter vers des métiers spécifiques en adéquation avec leurs aptitudes», a dit le ministre de l’Éducation nationale aux conseillers d’orientation psychologues.

Si Camélia Ntoutoume Leclercq a rappelé que les objectifs de ce SNO étaient de sensibiliser les apprenants et leurs parents sur les enjeux de l’orientation et sur l’emploi-étudiant, leur dire la volonté des gouvernants d’accompagner les apprenants dans leurs choix, présenter les offres de formation prioritaires, amener les établissements à promouvoir leurs offres de formation et leurs conditions d’apprentissage ainsi que promouvoir la destination Gabon, le secrétaire exécutif du Sosup s’est réjoui de l’atteinte des objectifs fixés pour cette première édition. «Cette atteinte se caractérise entre autres par la forte mobilisation évaluée à plus de 20 000 visiteurs», a déclaré Jérémie Mikombo.

«Et surtout du rendu des panels et d’autres services dont ont bénéficié les visiteurs de ce salon», a-t-il ajouté. «Ce salon qui s’achève est notre bien commun, synthèse de nos destins croisés qui permettra, telle en est la finalité, de nous enrichir tous à travers des choix cohérents et adaptés aux réalités socioéconomiques de notre pays», a-t-il dit aux apprenants. Ce salon, a quant à elle, souligné Camélia Ntoutoume Leclercq, est «le début de la concrétisation des recommandations formulées lors des Assises des métiers et formations prioritaires au développement du Gabon organisées du 10 au 13 mai».

 

 
GR
 

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