À une dizaine de jours de la livraison de son siège à Libreville, la société d’État créée en février dernier en vue d’acquérir des parts dans des entreprises opérant dans le secteur du transport ne compte à ce jour que deux personnes : la directrice générale et le président du conseil d’administration. Aucun processus de recrutement n’a été lancé jusqu’à lors.

Les travaux de rénovation du bâtiment devant abriter le siège de Fly Air Gabon Holding seraient effectués à 90%. © Min. Economie

 

Plus qu’une dizaine de jours avant la livraison de son siège au ministère de l’Économie et des Participations sous la tutelle de laquelle elle a été placée. L’avancement des travaux de rénovation du bâtiment ayant abrité le siège des défuntes compagnies Air Gabon et Gabon Airlines serait à 90%. Pourtant, trois mois après sa création, Fly Air Gabon Holding (FLAGH) ne compte encore que deux personnes nommées  et installées dans leurs fonctions en février dernier : Francis Lendjoungou et Binta Mandji épouse Lespinas, respectivement président du conseil d’administration et directrice générale.

À ce jour, reconnaît le ministre de l’Économie et des Participations, «aucun processus de recrutement n’a encore été ouvert». Sur les réseaux sociaux, beaucoup ne cachent plus leur impatience, du caractère endémique du chômage dans le pays. D’autres n’hésitent pas à soupçonner les gouvernants d’avoir déjà réservé les postes à pourvoir à leurs parents et proches, évitant d’ouvrir le recrutement à la concurrence. Des accusations qu’une source au sein du ministère de tutelle conteste, tout en relevant que de nombreux Gabonais confondent encore Fly Air Gabon Holding à Fly Gabon, la nouvelle compagnie aérienne pour laquelle le besoin en personnel, y compris à l’intérieur du pays, ne devrait pas tarder à être exprimé par les autorités compétentes.

Pour ce qui est de FLAGH, la société dont la mission principale est d’acquérir, de gérer, de contrôler et de mettre en valeur pour le compte de l’État gabonais des participations directes ou indirectes dans toutes les entreprises nationales ou internationales dont l’activité est rattachée au domaine du transport, les deux seules personnes embauchées sont «pour l’instant» appuyées par les services du ministère de l’Économie et des Participations.

 
GR
 

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