Si une chronique satirique du journaliste camerounais Raoul Christophe Bia diffusée récemment sur la WebTV Média Afrique News tend à le présenter comme un des conseils du président déchu que l’on dit actuellement en grève de la faim, l’avocat au barreau du Gabon, Me Aimery Bhongo-Mavoungou a tenu à démentir.

Me Aimery Bhongo-Mavoungou, alors parmi les avocats d’Ali Bongo, le 25 février 2022 à Libreville. © GabonReview 

 

Mauvaise connaissance du dossier, empressement ou simple erreur du monteur ? Quoi qu’il en soit, le mal a été fait et la «victime», Me Aimery Bhongo-Mavoungou a tenu à apporter des corrections à la suite de la chronique satirique du journaliste camerounais Raoul Christophe Bia diffusée, mercredi 15 mai, sur la WebTV Média Afrique News dans laquelle il était explicitement présenté comme «l’avocat d’Ali Bongo» ayant annoncé que son client avait entamé une grève de la faim pour protester contre les supposées détention arbitraire et tortures subies par son épouse et son fils aîné.

«Je tiens à souligner que j’ai assisté Monsieur Ali Bongo Ondimba en qualité d’avocat dans une seule affaire, à savoir celle relative au conflit judiciaire qui l’opposait alors à l’association Agir pour le Gabon. Aucun autre dossier ne m’a été confié par Monsieur Bongo, encore moins depuis le 30 août dernier», lit-on dans le communiqué de l’avocat au barreau du Gabon qui dénonce un «choix hasardeux d’images» fait par l’auteur de la chronique.

Si on le voit en effet apparaître dans la vidéo à chaque fois que le journaliste évoque «l’avocat» de l’ex-chef de l’État, Me Bhongo-Mavoungou rappelle que les images diffusées le présentant sur un plateau télévisé ont été prises quatre ans plus tôt, le 30 août 2019, dans le cadre d’une édition du journal Afrique de France 24. «Elles n’ont aucun lien avec les faits traités dans le reportage», finit-il par conclure, regrettant la «confusion majeure» occasionnée.

Pour sa part, Média Afrique News a publié, jeudi, un erratum. La WebTV panafricaine a dit vouloir «réparer les dommages occasionnés à l’encontre du cabinet de Me Bhongo-Mavoungou».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Pathétique, un camerounais laisse les problèmes, son oresident qui vit en Suisse pour manger les bons chocolats le peuple mange le ndolet,ce journaliste a du kilo comme sa sœur qui est dans le gvnment fantoche des putschistes.

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